Un critique cinématographique d’Azerbaïdjan donne son avis sur le film de Majid Majidi

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SHAFAQNA – Le film « Le prophète Mohammad (as) » de Majid Majidi est un film qui raconte l’enfance du prophète de l’islam. Ce film qui a été diffusé en Iran en 2015, a provoqué des réactions diverses dans les pays arabes.

Majid Majidi a déclaré que ce film qui représente huit ans de travail, était fondé sur des documents à la fois sunnites et chiites, et qu’il avait été le film le plus vendu en 2015, avec une vente de 14 milliards 569 millions de tomans.
Kamal Yashar, cinéaste azerbaidjanais, a proposé une étude de ce film qui a été diffusée sur le site de l’Agence iranienne de presse coranique.
« La présence de Hamzah au début du film, n’est pas accidentelle, de même que celle d’Abou Taleb, oncle et soutien moral du prophète (as), qui montrent que l’islam a besoin de soutiens. Le récit de l’attaque des éléphants contre la Mecque, rappelle l’attaque en 1980, des forces armées américaines au Tabas dans le désert, où se sont écrasés les hélicoptères américains lors de l’opération « Eagle claw », surpris par une tempête de sable, fiasco qui a aussi fait échouer Jimmy Carter dans sa campagne présidentielle. Aujourd’hui, nous avons besoin de gens comme Hamzah et Abou Taleb. Ce film qui a été interdit en Égypte et en Arabie saoudite, est différent des autres films de Majidi. Il raconte l’enfance du prophète et fait allusion aux dix premières années de la Révélation. Il est aussi différent du film de Moustapha Akkad « le message », sur la vie du prophète (as). Si Majidi ne montre pas le visage du prophète (as), il présente par contre, ses vertus morales et humaines car ce film est destiné à une information au niveau mondial sur les valeurs de l’islam ou les droits des femmes par exemple. Les thèmes musicaux sont aussi très présents dans ce film de Majidi contrairement à ses autres films, et les costumes et les décors sont extraordinaires. Ce film montre le mouvement parallèle des religions mais aussi leur continuité dans l’islam, qui n’est pas un rejet des anciennes religions mais leur aboutissement. Dans une des dernières scènes du film, le prophète (as) ôte ses chaussures pour entrer dans une église, où le prêtre déclare que les gens appellent le Sauveur mais ont peur de changer de mode de vie, cela est aussi exacte pour les juifs qui vivent à Médine. La récitation de versets des sourates « Ale Imran », « Baghare » et « Maidah » à la fin du film, est une invitation à l’unité de tous les êtres humains autour d’une même vérité, qui ne s’est réalisée ni à l’époque du prophète (as) ni à aucune époque mais qui est un projet d’avenir », a-t-il dit.
Un critique cinématographique d’Azerbaïdjan donne son avis sur le film de Majid Majidi

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