Un coup d’œil à Nahj al-Balagha : L’abreuvoir de la vie contient une eau trouble et malpropre, Je vous recommande d’être pieux!

by egolabi

SHAFAQNA- Ce qui suit fait partie du livre Nahj al-Balâgha, le plus célèbre recueil de sermons, lettres, tafsirs et récits attribués à Imam Ali. Il a été recueilli par Sharif Razi, le chercheur chiite du xe siècle. Connu pour son contenu éloquent, il est considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature dans l’islam chiite, au troisième rang derrière le Coran et les narrations prophétiques. C’est une partie du sermon 83 de ce livre séléctionné par SHAFAQNA.

Recommandation de la piété

Je vous recommande, ô adorateurs de Dieu, d’être pieux envers Celui qui vous a présenté les paraboles, déterminé les délais de votre vie terrestre, vous a fait vêtir (pour cacher ce dont vous avez et vous prémunir contre le froid et la chaleur), vous a procuré largement la nourriture, a recensé vos actes, vous a préparé la rétribution (tant pour le bien que pour le mal), vous a entourés de grâces et de dons nombreux, vous a proposés des arguments convaincants, vous a dénombrés et a donné à chacun une espérance de vie bien déterminée dans un monde où vous faites des expériences et tirez des leçons utiles. Vous êtes à l’épreuve et vous allez rendre compte de votre passage dans cette vie.

À lire aussi : Un coup d’œil à Nahj al-Balagha : De quoi êtes-vous fier? Soyez prêts à mourir

Incitation à l’aversion pour la vie terrestre

L’abreuvoir de la vie contient une eau trouble dans de la vase malpropre, à l’aspect mortellement attrayant: c’est une vie passagère, semblable à l’ombre ou à une colonne inclinée, prête à faire écrouler la maison. Celui qui a de l’aversion et une attitude négative envers elle, dès qu’elle l’apprivoise, elle se montre comme un cheval qui saute pour faire tomber son cavalier; Elle l’attrape par ses cordes et ses filets; elle le tue par ses flèches; elle lui fait goûter les affreuses douleurs de la mort, le guidant vers la tombe, la solitude du lieu de retour d’où l’on devine sa place (dans le Paradis ou dans l’Enfer) et la rétribution des actes passés, et ce, génération après génération.

La mort ne cesse de décimer les vivants tandis que les survivants ne s’écartent pas de leurs mauvaises actions, imitant en cela leurs devanciers comme un troupeau de brebis, et s’acheminant vers leur fin et leur destin: l’anéantissement.

You may also like

Leave a Comment

This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.