Son Excellence Fâtimah al-Zahrâ (s.a.) selon les Imams Purifiés (a.s.)

by Seyyed
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SHAFAQNA – par Al-Shia.org

L’adoration de Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle)

L’adoration de Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) est inexprimable.

L’éclat des anges

Le rapporteur dit : « J’ai demandé à l’Imam as-Sadeq (Que la Paix de Dieu soit sur lui) pourquoi on surnomme az-Zahraa son Excellence Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle). Il répondit : ‘Parce que lorsqu’elle se tenait debout en prière dans son Mihrâb, l’éclat de sa lumière illuminait les habitants des cieux comme la lumière des étoiles illumine les habitants de la terre.’ » (‘Ilal ash-Sharâyi‛, Vol. 1, p. 215).

Eprise de vérité

« Son Excellence Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a été surnommée al-Batul (La Vierge) parce qu’elle était celle dont le cœur était le plus attaché à Dieu. » (Mostadrak ‘Awâlim, Vol. 1, pp. 80 et 81).

L’image même de l’adoration

Hasan al-Basrî dit : « Parmi la communauté musulmane, personne n’a adoré Dieu comme Fâtimah. Elle priait tellement que ses pieds en étaient enflés. » (Al-Manâqib, Vol. 3, p. 341).

Besoin de prier

« Dans sa prière, Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) haletait tandis que des sanglots s’étranglaient dans sa gorge. » (Irshâd al-Qulûb, p. 105).

Elle savait la valeur de la nuit du Destin

Son Excellence Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) dit : « Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) ne laissait personne de la maison dormir durant les nuits du Destin. Elle donnait peu à manger à chacun et se préparait à veiller depuis la veille. Elle disait : ‘Il est bien privé, celui qui a été privé de la bénédiction de cette nuit.’ » (Da‛âyim al-Islâm, Vol. 1, p. 282).

Générosité et abnégation

Son Excellence Moussa Ibn Ja’far (Que la Paix de Dieu soit sur lui) rapporte de ses pères : « Lorsque son Excellence Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) faisait des invocations, elle invoquait pour les croyantes et les croyants, et n’invoquait pas pour elle. On lui dit : ‘Pourquoi invoques-tu pour les gens et n’invoques-tu pas pour toi ?’ Elle répondit : ‘D’abord le voisin, ensuite la maison.’ » (‘Ilal ash-Sharâyi‛, Vol. 1, p. 216).

Au moment de l’invocation

Son Excellence Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) dit : « J’ai entendu le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) dire : ‘Le lever de soleil du jour de vendredi est un moment que chacun doit contempler. A ce moment, qu’il fasse une invocation, car son vœu sera exaucé.’ » Son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) demanda à sa servante afin qu’elle-même comprenne ce que représentait ce moment : « Va sur une hauteur et lorsque tu verras poindre la moitié du soleil, appelle-moi afin que je fasse une invocation. » (Ma‛anî al-Akhbâr, p. 399).

Deux unités de prière

L’Imam as-Sadeq (Que la Paix de Dieu soit sur lui) dit : « Ma mère (1) Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) accomplissait constamment deux unités de prière qui lui avaient été enseignées par l’Archange Gabriel. Dans la première unité, après avoir dit cent fois la sourate Prologue, elle récitait la sourate Le Destin et dans la deuxième unité, après dit cent fois la sourate Prologue, elle récitait la sourate Le Culte Pur. Après le Salut de la prière, elle égrenait son Rosaire (2) personnel. » (Jamâl al-Usbû‛, p. 173).

Un cadeau sans pareil

Il est dit dans le Kanz al-‘Ummâl : « L’Emir des croyants (Que la Paix de Dieu soit sur lui) dit à son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) d’aller demander une servante au Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). Elle y alla et, montrant les calles qu’elle avait aux mains, dit : ‘La mouture de la farine m’a mise dans la peine’ et elle lui demanda une servante. Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) lui répondit : ‘Veux-tu que je te fasse un cadeau qui vaut plus que tout au monde ? Lorsque tu t’apprêtes à dormir, dis 34 fois Dieu est Plus Grand, 33 fois Louange à Dieu et 33 fois Gloire à Dieu. » (Kanz al-‘Ummâl, Vol. 2, p. 57).

Le Rosaire de terre crue

L’Imam as-Sadeq (Que la Paix de Dieu soit sur lui) dit : « Le Rosaire de son Excellence az-Zahraa était en fil. 34 nœuds y avaient été faits pour les 34 Dieu est Plus Grand. Elle le faisait tourner dans sa main et disait ‘Dieu est Plus Grand’ et Gloire à Dieu. Le jour où Hamza fut martyr, elle se fabriqua un Rosaire avec la terre crue de sa sépulture. Dès lors, il devint courant que les gens se fassent des Rosaire. » (Wasâ’il ash-Shî‛a, Vol. 4, p. 1033).

La place de son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) au jour de la résurrection

Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a été surnommée « son Excellence az-Zahraa » Que la Paix de Dieu soit sur elle) en raison de son auguste beauté, ainsi que « Fâtimah la grande »(3) . Il est dit dans un hadith au sujet du haut degré de son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) la raison pour laquelle elle a été nommée Fâtimah : « Mohammad ibn Moslem dit : ‘J’ai entendu Abû Ja‛far, l’Imam al-Baqer (Que la Paix de Dieu soit sur lui), dire : ‘Fâtimah se tiendra à côté de l’Enfer. Le jour de la résurrection, une chose sera écrite entre les deux yeux de chacun, croyant ou mécréant. Là, pour celui qui aura aimé les Gens de la demeure prophétique Que la Paix de Dieu soit sur eux) et accompli beaucoup de péchés, l’ordre sera donné de le jeter dans le feu. Lorsque Fâtimah verra cette personne, elle dira : ‘Par Dieu ! Mon Maître ! Tu m’as faite appeler Fâtimah et par moi Tu voulais que ceux qui m’ont aimée ainsi que ma descendance méritent Ton pardon et Tu ne violes pas ta promesse.’ Là, Dieu l’Adoré, le Très-élevé, dira : ‘Tu as dit vrai, Je t’ai appelée Fâtimah et Je voulais, par toi, pardonner à ceux qui t’aiment, te suivent, aiment ta famille et la suivent. Ma promesse est véridique et Je ne la viole pas ; c’est pourquoi J’ai dit à Mon serviteur d’entrer dans le feu, jusqu’à ce que tu intercèdes pour lui. Je t’ai érigée en intercesseur afin que ta place auprès de Moi soit connue des anges, des prophètes, de Mes envoyés et des possesseurs de cette station. Prends avec toi celui dont tu vois le mot ‘croyant’ entre les deux yeux et emmène-le dans le Paradis.’ »

Le respect envers son Excellence Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle)
Le respect envers son Excellence Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et la sainteté de cette noble Dame sont évidents pour tous les musulmans.
Sokûnî dit : « Je suis allé auprès de l’Imam as-Sadeq (Que la Paix de Dieu soit sur lui) alors que j’étais triste. Son Excellence (Que la Paix de Dieu soit sur lui) me dit : ‘Ô Sokûnî ! Pourquoi es-tu triste ?’ Je dis : ‘Dieu m’a donné une fille.’ Il dit : ‘Ô Sokûnî ! Le poids de cette fille est pour la terre, son pain quotidien est pour Dieu et elle vivra séparément.’ Il ajouta : ‘Comment l’as-tu appelée ?’ J’ai dit : ‘Fâtimah.’ Il dit : ‘Ah, ah, ah’ (en signe de contentement). Il mit sa main sur son front et dit : ‘Si tu l’as appelée Fâtimah, ne lui parle pas mal, ne la maudit pas et ne la frappe pas.’ » (Wasâ’il ash-Shî‛a, Vol. 15, p. 200).

La bravoure de son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle)
Le discours historique de son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle), prononcé dans la mosquée du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) face au calife de l’époque, comportait un aspect réellement étonnant et extraordinaire. Considérez l’ensemble : d’un côté Ali et az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) formaient un couple ayant montré son désintéressement vis-à-vis de l’aspect matériel, du fait d’amasser de la richesse, de l’univers et de tout ce qu’il contient. Elle déclara : « Fadak ou pas, quelle importance ? Alors que demain notre place sera dans la tombe, quel souci Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) peut-il avoir de Fadak ? »
Il s’agit d’une personne qui s’est progressivement retirée du monde. Que ce soit en tant que valeur monétaire, bien immobilier ou source de revenus, elle a montré que Fadak n’avait pas d’importance pour elle. D’autre part, cela fait partie des axiomes de l’histoire – ce hadith célèbre que nous citons a davantage été rapporté par les sunnites – que son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a beaucoup pleuré au cours de la maladie qui a emporté le noble Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).

Quand il chuchota à son oreille, elle pleura davantage. Plus tard, il lui chuchota encore quelque chose et cette fois son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) sourit. Par la suite, on l’interrogea à propos de ces deux chuchotements. Elle dit : « Lors du premier, mon père m’a annoncé qu’il allait quitter ce monde. Alors, j’ai pleuré parce que j’allais être séparée de lui. Lors du second il m’a dit : ‘Mais tu vas me rejoindre rapidement.’ J’ai donc souri pour cette raison. »

De plus, nous savons qu’elle-même était malade, et qu’elle était constamment alitée. Elle était certaine que sa vie était parvenue à son terme. C’est là qu’ils lui prirent Fadak. Fadak ne compte pas pour az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) en tant que bien ni en tant que fortune, mais en tant que droit usurpé. Or ce droit devait être régénéré. C’est pour cela qu’az-Zahraa lui donne cette importance et vient à la mosquée de Médine accompagnée d’un groupe de femmes, des Banî Hâshem qui l’aimaient. En présence du calife de l’époque, elle prononce un discours si brillant qu’il défait la partie adverse qui vole au secours de son droit.

Pourquoi n’a-t-elle pas eu peur ? N’étais-ce point-là contraire aux mœurs islamiques ? N’étais-ce pas léger de la part d’une femme ? N’était-il pas laid qu’une femme accomplisse cela, qu’elle se rende à la mosquée de Médine, en présence de plusieurs milliers de personnes, pour parler des biens de ce monde et défendre son droit ? Non, il n’y a là rien de laid, elle défendait son droit. C’est la même az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) désintéressée vis-à-vis des choses de ce monde et des plaisirs qu’il renferme. C’est cette même az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) qui est certaine de mourir dans les jours suivants – alors même qu’il est tout à fait spécifique de l’être humain de se désintéresser des choses de ce monde dès lors qu’il sait qu’il va mourir. Elle protège son droit. Elle ne doit pas laisser son droit être sacrifié, la Sunna foulée aux pieds, c’est pourquoi elle défend son droit avec une parfaite bravoure. Elle se rend elle-même chez le calife de l’époque et obtient de lui un décret. Par la suite, on le lui reprendra de force. C’est pour cela qu’elle emploiera une autre méthode, se rendant à la mosquée de Médine avec L’Emir des croyants (Que la Paix de Dieu soit sur lui). Là, la situation prendra un tour étrange et en dernier lieu, elle sera contrainte de se quereller avec eux, de se quereller officiellement.

La vertu de son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) selon les mots du noble Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille)
Considérons que l’action du Prophète n’ait jamais été basée sur le calcul et n’ait jamais été due aux sentiments humains illogiques d’une part. Considérons d’autre part, le comportement du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) à l’égard de son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et ce qui a été dit à son sujet : « Il ne parle pas sous l’emprise de la passion. C’est seulement une Révélation qui lui a été inspirée. » (Sourate an-Najm (L’étoile) ; 53 : 3-4).Cela suffit à nous montrer quel était le degré de perfection humaine que son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) avait atteint.

Il ne s’agit pas là de sentiments paternels. Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) a transmis le Livre céleste, le noble Coran, il est tellement influencé en cela dans ses rapports filiaux et conjugaux qu’il n’est pas possible que ses bonnes relations avec sa fille et son amour pour elle soient simplement dus à son sentiment paternel et ne soient pas imprégnés pas de causes divines. Jusqu’à la fin de sa vie, son Excellence l’Envoyé (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) a versé des larmes à chaque fois qu’il a entendu le nom de la noble Khadija (Que la Paix de Dieu soit sur elle). On a beaucoup écrit sur le fait que la nuit de noces de son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et de son Excellence l’Emir (Que la Paix de Dieu soit sur lui), après que la mariée ait été emmenée dans la maison du gendre, accompagnée par les femmes, le noble Envoyé (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) a déclaré qu’aucune femme n’avait le droit de rester auprès de la chambre nuptiale (à cette époque les femmes avaient pour habitude – habitude qui perdurera par la suite – de rester aux alentours de la chambre nuptiale afin d’écouter ce qu’il s’y disait, ce qui était absolument laid).

Toutes partirent. Plus tard, son Excellence revint et constata qu’Omm Aymân était restée dans les parages. Il lui dit : « Omm Aymân, n’ai-je pas dit qu’aucune femme n’avait le droit de rester par-là ? Pourquoi es-tu restée ? » Elle répondit : « Ô Envoyé de Dieu ! Tu l’as ordonné mais je suis restée pour une autre raison. Lorsque ton épouse Khadija voulut quitter ce monde, elle m’a dit : ‘Omm Aymân, je n’ai aucune rancœur hormis le fait que ma fille Fâtimah ne soit qu’une enfant. Un jour viendra où elle devra se marier, or une fille a besoin de sa mère lors de la nuit de noces. Une fille a l’habitude de se confier à sa mère, et ma Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) n’aura pas de mère.’ Je compris ce que Khadija voulait dire. Elle me demandait de la remplacer auprès d’az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle). J’ai dit : ‘Je suis prête à te remplacer ce soir-là.’ Ô Envoyé de Dieu (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), je suis là au cas où az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) aurait besoin de quelque chose, au cas où quelqu’un appelle. » Omm Aymân raconte : « Lorsque j’ai prononcé le nom de Khadija (Que la Paix de Dieu soit sur elle), les larmes bénies du noble Envoyé (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) se sont mises à couler. Après cela, il a dit : ‘Alors reste là’. »

Omm Aymân était la servante de Khadija. C’était une femme particulièrement vertueuse. Elle fut en réalité la seconde mère de son Excellence az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle). L’amour du noble Envoyé (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) pour az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) était surprenant. Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) n’employait jamais l’exagération. Il disait : « Fâtimah est un être paradisiaque. » (C’est comme lorsque nous disons que telle personne est un ange, mais là, c’est le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qui le dit…)

Références :

Motaharî, Mortada, (Connaissance du Coran), Vol. 8, pp. 125-127 ; Motaharî, Mortada, (Enseignement et éducation en Islam), p. 178 ; Latîfî, Mahmûd, « Hadith sur l’adoration d’az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle)», Mensuel Kawthar, n° 8.

Notes :

1- Il est courant en arabe de dire « ma mère » en parlant de tout ancêtre direct féminin, comme on le fait pour « mon père », même s’il s’agit d’un aïeul dont on est séparé de dix générations.

2- Son « rosaire », qui consiste, selon les traditions les plus courantes, à dire 34 fois « Dieu est Plus Grand », 33 fois « Louange à Dieu » et 33 fois « Gloire à Dieu ». Selon d’autres traditions, les deux dernières mentions sont inversées, c’est-à-dire que l’on dit 33 fois « Gloire à Dieu » avant de dire 33 fois « Louange à Dieu ».

3-Fâtimah al-Kobrâ (as), notamment pour la différencier des autres Fâtimah.

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