SHAFAQNA – Dans une déclaration commune, plus de 100 organisations de défense des droits de l’homme ont demandé aux participants à la réunion interparlementaire au Bahreïn, d’agir pour arrêter les crimes du régime d’Al-Khalifa contre les opposants.
Les signataires de cette déclaration ont demandé aux participants à ladite conférence, qui doit se tenir du 11 au 15 mars 2023, d’essayer d’arrêter toute répression et persécution politique à Bahreïn, et ont exprimé leur profonde préoccupation face à la détérioration des droits de l’homme, aux restrictions des libertés publiques, à la poursuite des arrestations, de la torture et des condamnations à mort, des mauvais traitements et les procès injustes, de l’absence de liberté de la presse, de la détérioration des conditions carcérales et des mesures prises par les autorités, pour dissoudre les associations politiques et confisquer au peuple, ses droits politiques.
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Ces organisations ont dénoncé l’incarcération de défenseurs des droits humains, dont le militant des droits humains, Abdul Hadi Al-Khawaja, des dirigeants de l’opposition politique, le cheikh Ali Salman, secrétaire général de « L’association nationale islamique Al-Wefaq », et exigé l’annulation de la loi sur l’isolement politique, les condamnations à mort et la révocation de la citoyenneté.
Dans cette déclaration, les organisations internationales des droits de l’homme ont également exigé la libération inconditionnelle de tous les prisonniers d’opinion, l’indemnisation des dommages, la réalisation de la justice, la cessation des procès injustes, la prise en compte du principe de la liberté d’opinion et d’expression, la restitution de la nationalité aux personnes qui ont été privées de leur citoyenneté, et la fin des menaces des autorités de ce pays, aux membres de l’opposition, notamment les anciens parlementaires de Bahreïn.
Source: IQNA