L’Imâm al-Hussein (a.s.), un modèle de sérénité de l’âme

by Za As
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SHAFAQNA – Tahoor : Lorsque l’on se réfère aux versets du Coran révélés à propos de la dignité de l’homme, il est étonnant de constater jusqu’où va la limite de l’être humain… Au sujet de la sourate Al-Fajr, l’Imâm (as) dit : « Cette sourate est celle de notre aïeul, l’Imâm al-Hussein (as). » Il apparaît justement que toute personne entendant la sourate Al-Fajr voit son attention captée dès ses premiers versets. Après avoir entendu les cinq ou six premiers versets de cette sourate, on se doit de dire que cette sourate est celle de Pharaon et du peuple des ‘Âd, car il est dit : « N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a traité les ‘Ad ! et ‘Iram, la ville à la colonne ! une ville telle que jamais on n’en créa de semblable, dans aucun pays ! et les Thamoud qui creusèrent le roc dans la vallée !et Pharaon, avec ses épieux ! ; enfin tous ceux qui, dans le monde, étaient rebelles ! et multipliaient les scandales ? ! Ton Seigneur abattit sur eux le fouet du châtiment. » (1) (Al-Fajr (L’aube) ; 89 : 6 à 13).

On lui dit : « Pourquoi s’agit-il de la sourate de ton grand-père ? » Il répond : « Vois la fin. » Effectivement, la sourate débute par l’aube, la dignité de l’adoration, et des adorations spéciales : « Par l’aube ! ! Par les dix nuits ! ! Par le pair et l’impair ! » (2) (Al-Fajr (L’aube) ; 89 : 1 à 3). « Il est question de l’aube, des dix nuits, du pair et de l’impair (il existe un débat sur ce que désigne ‘les dix nuits’, mais en bref, ce sont des nuits spéciales pour les serviteurs de Dieu), il est question de shaf‛ et de la prière de shaf‛, des deux rak‛at (3) parmi les onze rak‛atdes prières de la nuit, de witr et de la prière de witr. » « Par la nuit quand elle s’écoule ! » (4) (Al-Fajr (L’aube) ; 89 : 4). « Ce sont des serments faits sur certaines choses, à savoir l’aube, le commencement. Cette sourate commence par ces versets. Ensuite, viennent ces versets à propos des ‘Âd, des Thamûd et de Pharaon, cependant, à la fin, la sourate revient de nouveau à son début. »

Lire aussi: Les raisons pour laquelle les imams n’ont pas été nommés dans le Coran

On lui demanda : de quelle manière cette sourate est-elle celle de ton grand-père, Hussein ibn ‘Alî (as) ? Il répond : « Voyez la fin. » Ce qui veut dire que celui qui sert de modèle à cette sourate, c’est l’Imâm al-Hussein (as). Dieu dit ces mots dans la langue cosmogonique, il exprime cela dans une langue dont le modèle objectif est l’Imâm al-Hussein (as). L’Imâm al-Hussein (as), à Karbalâ, incarne la réponse à cet appel divin, c’est-à-dire que tout autour de lui, le cri de la vérité se fait entendre : « Ô Hussein, ô le possesseur de cette sérénité et de cette tranquillité divine, comme tu es parvenu au degré de la tranquillité divine, rien n’est plus capable de t’ébranler, aucune difficulté, aucun inconfort, aucun malheur. Tu es celui qui est arrivé au degré auquel Dieu s’adresse à toi, te disant : ‘Nous t’avons accepté et tu Nous a accepté. Entre désormais dans le groupe des serviteurs spéciaux.’ » Très bien, mais dans le groupe de quels serviteurs Hussein (as) va-t-il entrer ? C’est évident, dans le groupe des individus comme le Prophète (s), ‘Alî (as) et Fâtima (as). Il est dans le groupe des serviteurs, et il est maintenant en guerre contre un groupe de serviteurs. « Entre dans mon Paradis ! » (5) (Al-Fajr (L’aube) ; 89 : 30). « Retourne avec ton Seigneur, satisfaite et agréé (6)  » (7) (Al-Fajr (L’aube) ; 89 : 28). Ce que dit Dieu dans ce verset du Coran correspond exactement à ce que dit Abâ ‘Abdillâh (as). Les dernières paroles que l’on entend d’Abâ ‘Abdillâh (as) avant sa mort, c’est-à-dire au moment où il admet la fin de sa résistance, et ce, à l’instant même où il tombe de cheval et se retrouve à terre, sont ces mots-là : « Je suis satisfait de ton décret, je suis soumis à ton ordre, je n’ai pas d’autre Aimé que toi, ô Celui qui secoure ceux qui appellent au secours ! »

(1) Traduction Denise Masson.

(2) Idem.

(3) Cycle de prières comprenant deux stations debout, l’inclinaison et deux prosternations.

(4) Traduction Denise Masson.

(5) Idem.

(6) Il s’agit de l’âme.

(7) Idem.

Références : Motaharî, Mortezâ, Âshenâ’î bâ qur‛ân (Connaissance du Coran), Vol. 8, pp. 63-64.

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