Les références sur le martyre de la vénérée Fatima Zahra (a.s.) (2) dans les sources sunnites

by Reza
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SHAFAQNA – Cette vérité historique est sauvegardée dans les livres d’histoire et dans les hadiths. Les grands dignitaires sunnites comme Ibn Abi Chayba, Al-Biladhery, Ibn Qotaibah, etc, la reconnaissent.

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7-  Tabrani et le « Moajam Al Kabir »

Aboul-Qassim Soulayman Ibn Ahmad Al-Tabarani (260-360 de l’Hégire), à propos duquel ‘Shams al-Din al-Dhahbi’ dit dans son livre « Mizan al-I`tidal » qu’il est un homme crédible,[1] récite dans son livre « Moajam Al Kabir » régulièrement édité, les discours d’Abou Bakr. Il rappelle qu’au moment de la mort, Abou Bakr disait : «  J’aurais dû ne pas accomplir trois choses que j’ai faites et accomplir trois choses que je n’ai pas faites et J’aurais voulu poser trois questions au Prophète. Les trois choses que j’ai faites et que je n’aurais pas dû sont les suivants: je n’aurais jamais dû offenser la demeure de Fatima je n’aurais jamais dû entrer ainsi en conflit »[2] . Ces propos prouvent bien que les menaces d’Omar se sont mises à exécution.

8-  Ibn Abi Rabah et son ‘al-Iqd al-Farid’

Ibn Abi Rabah (mort en 463 de l’Hégire) rapporte dans son livre « al-Aqd al-Farid » les propos d’Abdel Rahman ben Aouf  qui est allé rendre visite à Abou Bakr qui a lui adit : «  J’aurais dû ne pas accomplir trois choses que j’ai faites et accomplir trois choses que je n’ai pas faites et J’aurais voulu poser trois questions au Prophète. Les trois choses que j’ai faites et que je n’aurais pas dû sont les suivants: je n’aurais jamais dû offenser la demeure de Fatima je n’aurais jamais dû entrer ainsi en conflit. [3] Et il y a également, dans cette partie du livre, les noms des personnalités qui ont relaté les propos du Calife.

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9- Ibn Nazim et son “ al-Wafi bel-wafi-yat”

Ibrahim Ibn Sayyar Nazim Motazeli (160-231 de l’Hégire) connu pour la beauté de sa poésie et de sa prose, relate dans de nombreux livres, les événements après l’agression et la profanation de la demeure de la vénérée Fatima (bénie soit-elle). Il précise : «  Le jour où Omar est allé obtenir l’allégeance pour Abou Bakr, il porté un coup au ventre de Fatima à tel point que l’enfant qu’elle portait dans son utérus et que l’on avait prénommé ‘Mohsen’ a été ainsi avorté ! (Veuillez prêtez attention !). [4]

10- Moubrrad (Baghdadi) et son « al-Kamel »

Mohammad ibn Yazid ibn Abdul Akbar Baghdadi (210-285 de l’Hégire), grand littérateur et écrivain cite lui aussi Ibn Aouf et rappelle ses paroles : « je n’aurais jamais dû offenser la demeure de Fatima je n’aurais jamais dû entrer ainsi en conflit ».[5]

11- « Moravej al-Dhahab » de Ma’ssoudi

Massoudi mort en 325 de l’Hégire) dit dans son livre  « Moravej al-Dhahab » :

« Sur son lit de mort, Abou Bakr a dit :  J’aurais dû ne pas accomplir trois choses que j’ai faites et accomplir trois choses que je n’ai pas faites et J’aurais voulu poser trois questions au Prophète. Les trois choses que j’ai faites et que je n’aurais pas dû sont les suivants: je n’aurais jamais dû offenser la demeure de Fatima, en s’étalant sur le sujet ! ». [6]

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Bien que Ma’ssoudi a un fort penchant pour les Ahl-ul-Bayt, cependant il s’abstient de citer les paroles du Calife et parle par métaphore; Ceci dit Dieu connaît la raison, et peut-être ses serviteurs le savent aussi!

12- Shams al-Din al-Dhahbi et son « Mizan al-I`tidal »

Shams al-Din al-Dhahbi, plus connu sous le nom d”Ibn Abi Darem Mohadis Kufi’ (mort en 357 de l’Hégire) et réputé par sa droiture écrit dans son livre « Mizan al-I`tidal » que : «  Le jour où Omar est allé obtenir l’allégeance pour Abou Bakr, il porté un coup au ventre de Fatima à tel point que l’enfant qu’elle portait dans son utérus et que l’on avait prénommé ‘Mohsen’ a été ainsi avorté ! ».[7] (Veuillez prêtez attention !)

13- Abdoul Fattah Abdoul Maqsoud et son « al-Imam Ali »

Il a relaté l’agression de la maison de la révélation, dans deux endroits de son livre, et nous en citons l’un d’eux: « Omar a dit : Je jure sur celui dont la vie d’Omar est entre ses mains, que si vous ne sortez pas, je brûlerai cette maison avec ses habitants. Certaines personnes qui craignaient Dieu et respectaient la dignité du noble Prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants), ont dit: ô ! Omar ! Fatima est dans cette maison! Mais il a crié sans crainte: Et alors ! Il n’y a pas de problème! Ensuite Il a s’est approché, et frappé à la porte, puis, il est entré par la force. L`Imam Ali (béni soit-il) apparu. Puis le cri de douleur de Zahra a été entendu. C’était son gémissement et elle appelait à l’aide. [8]

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Nous terminons cette discussion avec un autre Hadith de ” Maqatil Ibn Atiyah ” dans le livre « al-Imamat et al-Siyassat »  (même s’il y a beaucoup de choses à dire encore sur ce sujet).

Il a écrit dans ce livre: « Lorsque, Abou Bakr a obtenu l’allégeance du peuple par la menace de l’épée et par la force, il a envoyé Omar, Qonfoz et un groupe de personnes à la maison d’Ali et de Fatima (bénis soient-ils), et Omar torche à la main, a mis le feu à la porte de la maison ». [9] Et d’ajouter : « La suite de ce récit est tellement douloureuse que la plume ne saurait être capable de la décrire ».

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Conclusion:

Peut-on encore prétendre à une « légende du martyre » avec ces preuves et ces témoignages clairs tirés des références et des sources sunnites? Où est l’équité ? Il est certain que cette courte discussion basée sur des preuves tangibles montre clairement qu’après le décès du noble Prophète de l’Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants quelle sorte de tapage a eu lieu et qu’a-t-on fait pour s’emparer du pouvoir et devenir Calife.  Nous espérons que ces vérités pourraient éveiller la conscience des personnes libres loin de toute idée de sectarisme. Car nous n’y avons rien apporté d’autres que les récits valables et digne de foi.[10]


Référence

[1] – Mizan al-I`tidal: vol.2, p.195
[2] – Tabrani : Moajam Al Kabir: 62/1, hadith n°34; etude de Ha,di Abdel Majid Salafi
[3] – al-Iqd al-Farid: 93/4, éd. Maktaba al-Helal
[4] – al-Wafi bel-wafi-yat: 17/6, n°2444: Milal wa Nahl Sharestani: 57/1, éd. Dar al-Maarefa, Beyrouth. Cf Bouhouth al-melal wa al-Nahl.248/3, 255
[5] – l’étude de la voix de l’éloquance, 46/2, 47 Egypte
[6] – Moravej al-Dhahab: 301/2, éd. Dar Andolos, Beyrouth
[7] – Mizan al-I`tidal: 459/3
[8] -Abdoul Fattah Abdoul Maqsoud: al-Imam Ali: 276/4, 277
[9] – al-Imama wa al-Khilafa: p.160, 161; Maqatil Ibn Atiyah avec la préface du docteur Hamid Daoud, professeur à l’université d’Ain al-Shams, Le Caire, Egypte, éd. Institut al-Bilagh, Beyrouth.
[10] – réponse extraite d’un article de l’Ayatollah Makarem Shirazi sur son site web :  www.tebyqn.net

 

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