Les épouses de l’Imam Hussein, après Karbala

by Reza

SHAFAQNA – Qu’est-ce qui arriva aux épouses de l’Imam Hussein (béni soit-il), après l’évènement de Karbala ?

Nous examinons cette question en deux parties :

A.    Le nombre des épouses de l’Imam Hussein :

La majorité des historiens, dont Cheikh Mufid, s’accordent à dire que le vénéré Imam Hussein, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui, avaient cinq épouses :

1.     Shahrebanou, 2. Umm Leïla. Une femme, issue de la tribu Qodha’iyah. Elle décéda pendant le vivant de l’Imam. 4. Umm Rabab 5. Umm Ishaq. 1[1]

B.    La biographie des épouses de l’Imam Hussein.

Il n’existe pas, dans les livres historiques, assez d’indications sur la présence ou l’absence des épouses du vénéré Imam Hussein (béni soit-il),  lors de l’évènement de Karbala. Il n’existe que des écrits sporadiques n’expliquant qu’une partie de la vie des épouses du vénéré Imam.

1.     Shahrebanou. Elle est la mère du vénéré Imam Sajjad( béni soit-il). Il existe des divergences de vue sur son lieu de naissance, sa nationalité et sa filiation. D’aucuns estiment que Shahrenbanou, qui signifie la reine des femmes, la reine du monde, fut la fille du Roi d’Iran Yazdgerd III.

Elle décéda après la naissance du vénéré Imam Sajjâd. 2[2] Pour plus d’information sur ce sujet, vous pouvez vous référer à l’Index : le Mariage de l’Imam Hussein (béni soit-il) et la Dame Shahrebanou, la réponse n° 7873 (Site Web : 8096).

2.     Umm Leïla : Elle est la mère du vénéré Al Akbar (béni soit-il). Il existe un sérieux doute sur sa présence à l’évènement de Karbala. Pour plus d’information sur ce sujet, vous pouvez vous référer à l’index sur «  La présence de la mère du vénéré Ali Akbar (béni soit-il), à Karbala, la réponse n° 11901 (Site Web : 11671).

3.     Une femme, issue de la tribu Qodha’iyah.

4.     Umm Ishaq, la fille de Talha ibn Ubayd-Allah. Elle appartenait à la tribu Tayam. Elle fut la mère de Fatima, fille du vénéré Imam Hussein (béni soit-il). Elle n’était pas présente, lors de l’évènement de Karbala.

5.     Umm Rabab : Selon les historiens, elle fut la fille d’Amra’ al-Qayth Ibn Uday. Elle est la mère de la vénérée Sakinah et du vénéré Ali Asghar (Abdullah). Elle était présente à Karbala. Elle alla, avec les autres captifs, à Damas, et retourna, ensuite, à Médine.

Elle organisa, pendant un an, le deuil pour l’Imam Hussein. Les notable de Quraysh lui demandèrent la main, mais elle refusa de se marier à qui que ce soit. Elle ne cessa pas de pleurer le martyre de l’Imam Hussein. Affligée pour le chagrin du martyr du vénéré Imam Hussein, ele fut, en constance, en larmes. Ses souffrances furent vives et énormes et ce à tel point qu’un an après la mort en martyr de l’Imam Hussein, à Karbala, elle rendit l’âme en l’an 62 de l’hégire. 3[3] Elle composa des poèmes pour le deuil de l’Imam Hussein :

« Celui qui fut une lumière éclairante fut assassiné à Karbala, et ne fut pas enterré ».

O descendant du prophète ! Que Dieu vous accorde la récompense et vous éloigne du préjudice ». 4[4]

Il est dit, également que le vénéré Imam Hussein avait une autre épouse qui avorta son enfant près de la vile d’Alep, dans une région appelée Jashan où se trouvait une mine de cuivre. Hamawi, dans son livre, Al-baladan de Mujem,  dit : «  Jachan est le nom d’un mont, situé dans l’Ouest de la ville d’Alep. Lorsque, les captifs de la famille d’Ahl-ul-Bayt étaient en train de passer cet endroit, l’épouse de l’Imam Hussein, qui fut enceinte, demanda l’eau et la nourriture, mais les habitants de cette région l’injurièrent et refusèrent de lui donner l’eau et la nourriture. L’épouse de l’Imam les maudit et la mine de cuivre fut ruinée et cet endroit fut surnommé Mashad al-Thaqat et Mashad al-Dakat. 5 [5]


Référence

[1] Cheikh Mufid, Mohammad Ibn Mohammad Ibn Na’aman, Ershad, t.2, p. 135, Congrès du Cheikh Mufid, Qom, 1413 de l’hégire lunaire.
[2] Rawandi, Qutb al-Dinn, Al-Khara’eje Wa al-Jara’h’; t. 2, Institut Imam Mahdi ( que Dieu hate sa venu), Qom, 1409 de l’hégire lunaire. 
[3] Ibn Athir, ‘Aza al-Dinn, Al-Kamel, t. 4, p. 88, Dar Sadar, Beyrouth, 1385 de l’hégire lunaire. 
[4]  Seyyed Mohssen Amin, t. 6, p.449, Dar al-Ta’araf, Beyrouth, 1406 de l’hégire lunaire.
[5] Hamawi, Yaqout, Ma’jam al-Baladan, t.2, P. 186, Dar Sadar, Beyrouth; 1995.

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