Les Attributs d’Allah

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SHAFAQNA –  Questions à Sayed Mohammed Hussein Fadlallah

Le Clément

Q : Que signifie le mot Ar-Rahmân ?

R : C’est un attribut divin. Nous avons Ar-Rahmân, Ar-Rahîm, Clément, Miséricordieux. Les deux attributs proviennent étymologiquement d’ar-rahmah, clémence, miséricorde …

Le premier attribut Ar-Rahmân a trait à la Clémence en ce qu’elle est intrinsèque à l’Entité divine et signifie : de clémence permanente tandis que l’autre ‘‘Ar-Rahîm’’ est en relation avec les gens auxquels Allah prodigue Sa Clémence et Ses Biens. C’est pour cette raison qu’on ne peut dire (en arabe) ‘‘Allah est Rahmân de Ses serviteurs’’. En revanche, avec Rahîm, la phrase est correcte. Considéré en Lui-même, Allah est Rahmân ; considéré en rapport avec Ses serviteurs, Il est Rahîm. Allah seul sait (vraiment).

La Puissance d’Allah

Q : Allah -gloire à Lui- peut-Il créer un égal à Lui ?

R : La question est erronée mais je ne la condamne pas parce que chacun a le droit de questionner à partir de ce qu’il pense ou ressent. Mais je dis que cette question est fausse parce qu’il n’y a pas d’égal à Allah Qui est l’Absolu. Les gens posent ce genre de questions parce que l’imagination de certains est débridée (parce qu’ils imaginent cela). Je me rappelle qu’au début des années 60, une revue libanaise fit apparaître une question semblable : ‘‘Allah peut-Il créer plus puissant que Lui ?’’ Cela avait suscité alors une grande polémique. J’ai dit alors à cette époque que la question était en elle-même erronée puisqu’il n’y a pas plus puissant que Lui pour qu’on en parle. Si on dit : ‘‘plus puissant’’, on limite la Puissance. Or, par définition, Allah est le Détenteur de la Puissance absolue et illimitée. Le comparatif plus fort, moins fort…implique qu’il y a délimitation. Ceci contredit le fait que Sa Puissance est absolue. Or, ce qui est absolu ne peut être dénombré. Ce genre de questions vient de ce que certains esprits assimilent l’Entité divine à la personne humaine. Or, le verset coranique dit que (rien n’est semblable à Lui). Habitué au fait que chaque ‘‘être vivant (ici-bas) est nécessairement précédé d’un autre, l’esprit peut être tenté d’appliquer la règle à l’Etre Absolu. Mais il est impossible qu’il y ait d’égal à Lui. Cela ne dénote pas une faiblesse ou une diminution de la Puissance divine mais l’objet de l’hypothèse est de par sa propre nature quelque chose d’impossible.

Un homme, à l’époque d’As-çâdiq (a.s) lui posa une question similaire : ‘‘Ton Seigneur peut-Il placer le monde dans un œuf sans augmenter le volume de l’œuf ni diminuer celui du monde ?’’ L’Imam (a.s) répondit en disant : ‘‘Allah est Omnipotent. Il est capable de tout, de tout ce dont la nature peut supporter le Verbe de la Création.’’

De même, si tu demandes au plus grand architecte du monde de faire construire un gratte-ciel en l’espace de cinq centimètres, il te répondra que cela est impossible parce que les cinq centimètres ne peuvent supporter la construction et que cela n’a rien à voir avec sa capacité d’architecte. Il y a une différence entre l’incapacité de faire, inhérente au sujet et celle qui n’est due qu’à l’indisponibilité de l’objet en question.

Ses Attributs s’identifient à Son Essence

Q : Que signifie cette vérité que ses Attributs ne sont rien d’autre que Son Essence ?

R : Cela veut dire qu’il n’y a pas de dualité à ce sujet parce que l’Essence divine n’est pas composite mais simple. Ses Attributs ne sont pas extérieurs à Son Etre. La question portant sur l’immatériel, on ne peut en faire plus d’explicitation. Par rapport à l’homme, il y a à ce propos une Essence, une science, un pouvoir et… (Les autres qualités). Mais par rapport à Allah -gloire à Lui-, il n’y a pas de dualité à ce sujet. Il est ‘‘en même temps’’ Essence, Science, Puissance, (bien qu’on dise Allah est Omniscient, Omnipotent…. Au Niveau de l’homme, les qualités qui n’étaient pas sont là. En ce qui concerne Allah, Son Essence est Immuable et Ses Attributs sont intrinsèques à Son Essence –Comment est-ce ? Allah seul sait.

Le Détenteur du bien et du Mal.

Q : Comment concilier des Attributs divins qui paraissent contradictoires comme Celui Qui fait le Bien et Celui Qui fait le Mal ; le Tout Puissant et l’Indulgent ?

R : Qu’est ce qui empêche de voir qu’Allah -gloire à Lui- se manifeste tour à tour par l’un de Ses Attributs en conformité avec Sa Sagesse. Il est Pourvoyeur de Bien quand il le faut et de Mal quand cela est conforme à la Sagesse. Il est aussi Tout-Puissant dans ce sens qu’aucune force n’échappe à Son Pouvoir et Indulgent et Miséricordieux parce que Ses créatures ont besoin de Son indulgence et de Sa clémence…

Le Seigneur des seigneurs.

Q : J’ai lu dans ‘‘Misbâhul-Mutahajjid’’ une supplication dans laquelle on qualifie Allah -gloire à Lui- de Seigneur des seigneurs et de Dieu des dieux. Qu’est ce que cela signifie ?

R : Cela veut dire qu’Il est le Dieu des pseudo-dieux (prétendus par les incroyants). En aucun cas, il est permis de croire en la pluralité des dieux. C’est comme dans ce verset coranique : ‘‘Beni soit le Meilleur des Créateurs’’ XXIII/14 Le dernier terme viserait, selon certains exégètes, certains hommes qui prétendent pouvoir créer.

Le serviteur devenu comme son Seigneur.

Q : Que pensez-vous du célèbre hadîth Qudsî selon lequel Allah aurait dit : ‘‘O Mon serviteur obéis moi et tu seras comme moi : tu diras à la chose : sois et elle sera’’ ?

R : Je comprends de ce hadîth qu’Allah -gloire à Lui- dit à l’homme que s’il Lui obéit, il sera proche de Lui donc habilité à recevoir Ses dons car Il a le pouvoir sur toute chose. Ainsi, l’homme pourra, grâce à l’intervention divine utiliser le Verbe de la création, comme cela fut possible avec Jésus (a.s). Ce dernier put avec la permission d’Allah guérir le sourd-muet, le lépreux, rendre la vue à l’aveugle et ressusciter des morts… Il est fort possible que l’obéissance à Allah conduise à l’obtention de ce pouvoir. Cela peut aussi signifier que par l’obéissance à Allah, l’homme devient un allié d’Allah, un Walî qui reçoit de Lui (dons, bénédiction) et pouvoir. Il se peut aussi que l’expression ‘‘comme moi’’ incluse dans le hadîth ne soit pas précise puisque même les prophètes, quand il leur arriva de recevoir ce don, ne l’exerçaient que par la permission d’Allah Qui n’a pas de pareil.

Le cœur du croyant peut contenir Allah.

Q : Vous répétez souvent ce hadîth : ‘‘Ma Terre et Mes Cieux ne peuvent me contenir tandis que le cœur de Mon serviteur croyant le peut’’. Or, j’ai lu un récit de l’Imam As-çâdiq (a.s) qui dit : « quiconque prétend qu’Allah -gloire à Lui- est contenu en quelque chose ou provient de quelque chose et se trouve sur quelque chose, s’avère un polythéiste ; car si Allah était sur quelque chose, Il serait porté, s’Il provenait de quelque chose, Il serait contingent ; s’Il était contenu en quelque chose, Il serait cerné -gloire à Lui- et bien Haut au-dessus de ce qu’ils disent » (Al Majlisî : Bihârul-Anwâr. T :3 ch : 13 p :287)

Ne voyez-vous pas de contradiction entre le hadîth précité et le récit de l’Imam (a.s) ? Lequel est le plus authentique ?

R : Les deux. Quand Allah exalté soit-Il dit que le cœur de Son serviteur Le contient, cela fait seulement allusion à la vérité d’après laquelle tout cœur croyant et imbibé de foi reçoit de la Lumière divine qui s’épanche alors dans son esprit et dans tous ses mouvements. Cela ne vise aucunement une existence matérielle qui vient se greffer sur le cœur de l’homme croyant. Il s’agit de l’apport spirituel grâce auquel il (le croyant) vit la présence d’Allah dans tout son entendement et son comportement. C’est ainsi qu’on peut dire aussi que le croyant, grâce à la foi, parvient à voir Allah, c’est-à-dire par le cœur (l’esprit) non par les yeux. Beaucoup de hadîths parlent d’ailleurs de cette vérité spirituelle.

Porter atteinte à l’Entité divine.

Q : Ceux qui portent atteinte à l’Entité divine sont-ils considérés comme des incrédules ? Faut-il les laisser ou quoi ?

R : Tantôt cette atteinte portée à l’Entité  divine n’est qu’un coup de langue fort répréhensible comme dans le cas où le sujet s’irrite, s’emporte, profère des injures puis s’en repent et demande pardon à Allah ; alors, à ce propos, le Coran dit : ‘‘Allah ne vous punira pas pour un serment fait à la légère ; mais il vous punira pour ce que vos cœurs ont accompli- Allah est celui Qui pardonne. Il est plein de mansuétude’’ ; tantôt l’atteinte est portée sciemment à Allah : dans ce cas, le coupable est effectivement un incrédule. Même dans le premier cas, la personne fautive est passible d’une sanction appropriée à cause de l’odieuse agression.

La Justice divine

Q : Que signifie la Justice divine ?

R : Cela veut dire qu’Allah exalté soit-Il traite Ses serviteurs avec Justice, récompense le bienfaiteur pour le bien qu’il aura fait et punit le malfaiteur pour ce qu’il aura commis. Allah ne lèse jamais les droits des gens parce qu’Il n’a pas besoin d’être injuste envers eux. C’est l’être faible qui a recours à l’injustice.

La Justice d’Allah.

Q : Ce n’est pas par hasard que le ‘‘Juste’’ fait partie des Attributs d’Allah et des fondements importants du Dogme et de la Religion. La Justice divine comporte également une grande dimension sociale. N’est-ce pas ?

R : Naturellement, la Justice d’Allah –gloire à Lui- est liée à la condition de Sa création (les hommes). Il est normal donc que Sa Justice prend cours depuis le lancement de la mission prophétique jusqu’au Jugement Dernier quand chacun aura justement son dû. La Justice divine a certainement une dimension sociale quand les gens apprennent à se comporter selon ‘‘la morale’’ d’Allah Qui est Juste, aime les justes et n’aime ni l’injustice ni les injustes parmi Ses créatures.

Quel enseignement peut-on tirer des catastrophes naturelles.

Q : Quel sens peut-on donner aux catastrophes naturelles ? Si cela relève d’un châtiment infligé aux Incrédules, quel péché reproche-t-on aux Musulmans, aux enfants en particulier, fauchés par ces catastrophes ?

R : Tout d’abord les catastrophes naturelles ne sont pas toujours comme l’imaginent certaines personnes, un châtiment (divin). La mort (naturelle) est aussi un drame (inévitable). En fait, Allah -gloire à Lui- créa l’Univers selon des lois qui régissent tous ses phénomènes fixes ou en mouvement. Comme notre monde cerné par des frontières doit subir le contrecoup de ses lois naturelles, il est inévitable que des effets négatifs s’en suivent. Mais il n’est pas nécessaire que ces côtés négatifs soient absolus. Dans les inondations par exemple, des terres arides reçoivent de l’eau ; les séismes et les volcans ont à côté de l’aspect négatif, des retombées positives indéniables. Allah -gloire à Lui- dirige l’Univers avec Sagesse, mais nous ne pouvons en comprendre les secrets que si nous étudions la chose de tous les côtés.

En outre, Allah -gloire à Lui- nous ordonne la patience devant les épreuves de la vie d’ici-bas car celle-ci n’est pas la fin ultime de l’homme. Il y a la vie de l’au-delà où ‘‘ceux qui sont constants recevront leur incommensurable récompense’’ XXXIX/10, ‘‘Annonce la bonne nouvelle à ceux qui disent, lorsqu’un malheur les atteint : ‘‘Nous sommes à Allah et nous retournerons à Lui. Voilà ceux sur lesquels descendent des bénédictions et une miséricorde de leur Seigneur. Ils sont bien dirigés’’ II/ 155-157.

L’enfant adultérin et le Paradis.

Q : On dit que l’adultérin n’entrera pas au Paradis ? Est-ce vrai ?

R : Ce n’est pas vrai : on rapporte que l’Imam As-çâdiq (a.s) dit : ‘‘L’adultérin sera mis à l’épreuve, s’il fait du bien il recevra du bien, s’il fait du mal il en aura de même’’. Al Kulaynî : Al Kâfî, T8, 238h : 322.

Dans le Coran, Allah -gloire à Lui- dit : « chaque âme ne commet le mal qu’à son propre détriment. Nul ne portera le fardeau d’un autre ». Ainsi, l’adultérin ne peut être responsable d’une faute perpétrée par d’autres s’il fournit des efforts pour parvenir à l’agrément d’Allah.

Le péché est-il une injustice à l’égard d’Allah

Q : Vous avez dit dans votre sermon du Vendredi que les pécheurs commettent une injustice envers leur Seigneur. Est-ce vrai ? Allah -gloire à Lui- n’a-t-Il pas dit : « Ils ne Nous ont pas lésé mais ils se sont fait tort à eux-mêmes » II/57.

L’Imam ‘Ali (a.s) dit aussi : « Tout en créant Ses créatures, Allah Qui se suffit à Lui-même, n’a pas besoin de leur obéissance et leur désobéissance ne Lui cause aucun tort parce que la première ne Lui profite pas et la seconde ne Le lèse pas »

R : Qu’on sache d’abord ce que désigne l’injustice. En parlant de l’injuste parmi les hommes ou les femmes, l’Imam ‘Ali (a.s) dit qu’il présente trois signes : ‘‘de par sa désobéissance, il est injuste envers ses supérieurs ; de par sa domination, il est injuste envers ses subordonnés et il soutient les gens injustes’’ Al Kulaynî : Al Kâfî T :1 p.37.

Nous commettons une injustice envers notre Seigneur, cela veut dire que nous portons atteinte à Son droit auquel correspond notre devoir de clamer Son Unicité, de ne Lui associer aucune divinité, de Lui obéir et de ne point manquer à Ses ordres. Lui désobéir ou Lui associer quelqu’un ou quelque chose c’est commettre une injustice envers Lui. Etre injuste envers quelqu’un c’est ignorer son droit et son dû sans que cela implique notamment dans le cas en question, un tort porté ou un changement qui ferait pencher la balance en faveur du plus fort ou au détriment du plus faible. Il se peut que ce dernier fasse preuve d’injustice envers le premier en niant le droit dont il aurait dû s’acquitter à son égard. Le plus fort, lui, commet l’injustice par la contrainte et la domination… Dans le Coran, Luqmân dit à son fils : ‘‘O mon fils ! N’associe rien à Allah. Le polythéisme est une injustice immense’’ XXX/13.

Cette injustice est autre chose que celle exercée par la domination. Quant au verset 57 de la sourate, l’injustice visée (qui n’atteint pas Allah) signifie le tort. L’injustice en question est donc celle précisée par le Coran et relatée dans le récit de l’Imam ‘Ali (a.s) ‘‘Par la désobéissance, il est injuste envers son ou ses supérieurs’’.

La chance et la malchance.

Q : Y a-t-il des gens chanceux et d’autres malchanceux ou bien en toute chose, il y a une cause et un effet ?

R : Il se peut que la chance et la malchance proviennent d’un bon ou d’un mauvais choix opéré par l’homme dans une situation donnée. Dans le Coran, il est dit : « Nous ne les avons pas lésés, ils se sont fait tort à eux-mêmes » XVI/118.

Il se peut aussi que la chance et la malchance proviennent des conditions extérieures et indépendantes de la volonté de l’homme. L’enfant né d’un père riche, indigent ou dans un pays pauvre ; l’autre né d’un père riche ou dans une société où il y a moyen de travailler et de s’enrichir… C’est une question qui a trait à plusieurs facteurs personnels et circonstanciels (les conditions sociales, économiques, politiques et même cosmiques…)

Q : (suite) : Si en toute chose, les causes produisent leurs effets, comment expliquer alors l’état de celui qui vit en malchanceux depuis sa naissance jusqu’à sa mort ? Mais où est alors la justice divine dans ce monde ?

R : La justice divine consiste à ce qu’Il donne à tout un ayant droit son dû ; l’injustice serait d’empêcher l’homme d’obtenir son droit. Or, avons-nous de droit à l’encontre d’Allah ? Bien sûr que non. C’est lui Qui nous a faits. Nous sommes Sa propriété. Il ne lèse personne. Bien au contraire, Il ordonna l’établissement de la justice parmi Ses serviteurs. En établissant pour le cosmos et pour l’homme des lois et des systèmes immuables, Il fait régner au profit de l’espèce humaine ce qui est positif et favorable. Négliger cet équilibre au profit d’un intérêt personnel ou particulier serait inapproprié sous un autre angle. Ce n’est pas une question d’impuissance divine –loin s’en faut- mais il s’agit de la condition de l’homme cerné dans ses limites et incapable de trouver des solutions absolues. Au gain effectué ici correspond une perte subie là-bas. C’est une des caractéristiques de notre nature limitée.

Prenons l’exemple de l’hérédité régie par sa propre loi instaurée par Allah -gloire à Lui. Il se peut que l’un hérite d’une tare physique, un autre d’une qualité bénéfique, un troisième d’une maladie héréditaire ou naît sain et sauf… Nous avons l’habitude de voir les choses sous un seul angle. Nous disons que celui-ci a de la chance parce qu’il est riche et celui-là est malchanceux parce qu’il est pauvre. Or, il se peut que le premier manque d’intelligence, succombe à des problèmes familiaux, sociaux, sanitaires ou autres qui le privent de bénéficier de la fortune dont il dispose ou de goûter aux délices dont il a les moyens tandis que le second ne souffre d’aucun handicap et croque la vie à belles dents. Autrement dit, quand Allah te prive d’une chose, Il te pourvoit d’une autre. Mais l’homme juge souvent que son bonheur réside en la chose dont il est privé et n’en trouve guère en ce qu’il possède déjà. Dans l’invocation de l’Imam Zayn Al-‘Abidîne (a.s) on lit ceci : ‘‘Acceptation de la sentence divine- j’atteste qu’Allah distribue équitablement les vivres de Ses serviteurs et les comble de Sa grâce. O mon Seigneur ! Que je ne sois pas séduit par les biens que Tu leur as accordés et qu’ils ne soient pas troublés non plus par mes privations. Fais que je n’envie pas Tes créatures et que je ne renie pas Ton verdict. Protège moi contre l’erreur de voir de la bassesse chez le pauvre ou de la faveur chez le riche. Car n’est noble que celui que l’obéissance à Toi a ennobli et n’est puissant que celui dont le culte qu’il te voue a rendu puissant’’.

Source : bayynat.org

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