SHAFAQNA – Le Dar al-Ifta d’Égypte a évoqué la renommée du poème Bordeh (Qasīdat al-Burda) à la louange du Prophète (p), et les raisons de son écriture sur les murs de la mosquée du Prophète (p), à Médine.
À l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète (p), en réponse à la question sur les raisons de l’écriture de nombreux vers du célèbre poème Bordeh du Cheikh Sharafuddin Muhammad bin Sa’id Busiri, sur les murs de la mosquée du Prophète (p) à Médine, le Dar al-Ifta a déclaré : « Sharaf al-Din Muhammad bin Sa’id Busiri, est un poète égyptien arabophone chiite Zaidiyyah, du VIIe siècle de l’Hégire, dont la renommée est due à son poème de louange au Prophète de l’Islam. Aucun poème arabe n’a eu un tel succès. Les gens le récitent lors des rassemblements religieux et à différentes occasions, comme la naissance du Prophète (p). Ce poème a enseigné aux gens, l’amour du Messager de Dieu (p) et que le Prophète (p) est le pilier de la foi et la base de l’Islam.
Dans ce poème, Busiri a mentionné la biographie du Saint Prophète (p) depuis sa naissance jusqu’à sa mort, ses vertus, ses caractéristiques et ses miracles.
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Salah al-Din Khalil bin Aibak bin Abdullah al-Safadi, poète, écrivain et historien islamique, raconte dans le livre Wafi al-Wafiyat, une déclaration du Cheikh Al-Busiri qui a dit : « J’avais écrit des poèmes faisant l’éloge du Messager de Dieu, que Dieu le bénisse et lui accorde la paix. Une fois, je suis tombé malade et la moitié de mon corps était paralysée. J’ai décidé d’écrire un poème à la louange du Prophète (p) qui est devenu « le poème Bordeh ». Après avoir écrit ce poème, j’ai demandé à Dieu de m’accorder la santé. J’ai lu ce poème plusieurs fois, j’ai pleuré, j’ai prié et j’ai cherché un recours. La nuit, j’ai vu le Prophète dans un rêve, qui a touché mon corps et la partie paralysée, et m’a couvert d’un gelim. Quand je me suis réveillé, j’ai vu que je pouvais bouger. Je me suis levé et j’ai quitté la maison, sans parler de mon rêve à personne. En chemin, j’ai rencontré un homme qui m’a dit : « Je veux le poème dans lequel tu as loué le Prophète (p), le poème que tu as écrit quand tu étais malade, et qui commence ainsi….. J’ai dit : « Comment le sais-tu ? » Il a dit : « J’ai vu dans un rêve, la nuit dernière, que tu récitais ce poème devant le Messager de Dieu (p), le Prophète y a prêté attention et t’a offert un gelim ». Je lui ai donné ce poème et il a raconté le rêve aux autres, et ce poème s’est répandu parmi les gens ».
Ce poème de 116 versets, à la louange du Prophète, peut être considéré comme un poème unique en son genre. Bordeh a été traduit en hindi, persan, turc, allemand, français et anglais. Au final, ce poème se distingue par sa rigueur rhétorique, sa perfection, sa beauté, sa sobriété et l’utilisation de techniques innovantes.
Source: IQNA