L’analyse stylistique du 1er sermon de Fâtimah al-Zahrâ (S.A) (Partie 7)

by Pey Bahman Z
SHAFAQNA – Ce qui suit fait partie du livre Analyse stylistique des Sermons de Fatima al Zahrâ’ (p), Compilé et traduit, annoté et édité par: Abbas Ahmad al-Bostani, sélectionné par SHAFAQNA.
Notons d’abord, comme nous l’avons déjà signalé, le fait d’émailler le sermon, implicitement et explicitement, de donnnées coraniques, constitue un trait saillant dans le style de Fatima (p). En voici quelques exemples illustratifs: «Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous….»(1), «Apellant au sentier de son Seigneur par la sagesse et la bonne exhortation»(2), «craignant de vous faire enlever par des gens.»(3), «Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint.»(4)

On peut remarquer que c’est la métaphore et non l’assimilation qui prédomine le texte dans cette partie: «ont fait cesser les murmures des Satans», «les canailles de l’hypocrisie», «le nœud de la mécréance», «goutte d’eau pour l’assoiffé», «une flamme pour les gens pressés», «les loups des arabes», «la corne de Satan»etc… La raison artistique de ce choix du style métaphorique est que probablement le sermon ne cherche pas ici à faire connaître les principes du Coran pour convenir au style assimilatif, mais à présenter les combats et le jihad, ce qui requiert des métaphores qui confèrent à ce phénomème le caractère d’un autre phénomène ou qui mettent à nu les louvoients et les déviations qui marquent le comportement, comme lorsque les murmures sont prêtés aux satans, le nœud à la mécréance, la corne à l’égarement…

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Outre la métaphore, la métonymie et le symbole occupent une bonne place dans cette partie. L’exemple en est «lieu de la pose du pied» «al-nuqqar al-bîdh/ les blancs», “al-khumâç/ le ventre plat». Notons que le symbole vise à dévoiler ce qui est illimité ou indiquer quelque chose à travers un masque particulier, comme lorsque les «véridiques» sont désignés par la métaphore «le ventre plat/ al-khomâç» et les abstinents par «les blancs/ al-nuqqar al-bîdh», ou encore pour désigner le trait de la servilité illimité par l’expression «le lieu de la pose des pieds/ mawdhi‘-il-aqdâm» car celle-ci indique le dernier degré que l’on puisse imaginer de la servilité, le pied étant le symbole de la bassesse, du piétinement au sens le plus large du terme.

En tout état de cause toutes ces figures de style ou de rhétorique: les métaphores, les symboles, les références implicites ou explcites aux éléments coraniques contribuent activement à éclaircir les significations spécifiques que le sermon vise. Par exemple, lorsque la noble al-Zahra’ vise à décrire la société préislamique par ses traits les plus vils dont la servilité ou la peur, on la voit recourir aux citations implicites ou explicites des éléments coraniquestels que «craignant de vous faire enlever par des gens»(5), aux symboles «les lieux de la pose du pied» et à la métaphore «goutte d’eau pour l’assoiffé» et ainsi de suite» Ces images (symboles, éléments coraniques, métaphore) expriment l’état de peur et de servilité dans son sens le plus large.

Il en va de même pour tous les phénomènes et traits caractéristiques. Ainsi lorsqu’elle vise par exemple à présenter les traits du Prophète (P), elle fait appel aux mêmes outils d’expression, c’est-à-dire (métaphore, éléments coraniques implicites ou explicites): «frappant leur centre», «Appelant au chemin de son Seigneur», «se détourant du chemin des polythéistes».

Cette façon de présenter ces traits exprime leurs significations les plus larges et les plus intégrales: par exemple «frapper le centre» tel qu’il est exprimé en arabe métaphorique «dharb-al-thabaj» signifie l’anéantissement du centre ou le mouvement militaire qui incarne la force de l’ennemi, et le détournement du chemin des polythéistes dénote l’ecrasement de leurs traditioins, la communication du Message d’Allah par «la sagesse et les bonnes paroles» est la manière idéale dans des contextes excluant la solution militaire. Il en va de même pour son ébauche des traits des différents types des déviationnistes, comme dans l’image métaphorique «les loups des arabes», l’image implicitant un élément coranique «les insoumis des gens du livre», et l’image symbolique «le groupe féroceparmi les polythéistes»; chacune de ces images dévoilent la fourberie des différents types de l’ennemi «les loups», les plus louvyants parmi eux «maraddah/ les indociles», les plus féroces «le serpent et les lions / fagharet fâghirat..,» Ainsi les trois niveaux de l’image, et les significations de la situation liées aux traits de la personnalité du Prophète (P) dans son jihad missionnaire (communiquer le message) et militaire, et aux traits de la soicété obscurantiste (sa décadence culturelle et sa fuite face au Message) à laquelle il était missionné, ces significations jouent leurs rôles vivants dans l’éclaircissement des situations comme nous venons de le voir.

Sur le plan rythmique: Il faut savoir que cette partie (comme toutes les autres) n’emploie jamais un son (dans un mot) sans qu’il ne soit soumis à la même précision sémantique dans le choix de l’image, de l’événement, de la situation et leur place dans le sermon. Ainsi nous remarquons que la situation ou l’événment que ce soit dans une unité parielle (phrase) ou sa grande unité (une série de phrases) choisit des finales(6)soient indépendantes soient unies (rimées), selon l’exigence de la signification pour la situation ou l’événement. Ainsi, lorsque la sainte Fatimah dit: “lâ aqûlu ghalatan (je ne parle pas faussement ou injustement) wa lâ af‘alu mâ af‘alu chatatan», (je ne fais pas ce que jefais injustement), elle unifie (rime) les deux finales (ghalatan, chatatan), car la situation impose l’unification de ces deux finales pour qu’elles s’harmonisent avec le contenu sémantique des deux phrases, qui énonce que chez Fatimah l’acte ne diffère pas de la parole (elle agit et parle correctement), mais lorsqu’elle (p) décrit le jihad du Prophète (P) sous les différentes formes de son action, elle (p) utilise des finales non rimées:

Fa-ballagha-l-risâlati çâdi‘an

Mâ’ilan ‘an madarajat-il-muchrikîn

Dhâriban thabajahum

Âkhithan bi-akdhâmihim

Dâ‘iyan ilâ sabîli rabbihi bi-l-hikmati wa-l-maw‘idhat-il-hasanati

Ici les finales : “muchrikîn, Thabajahum, akdhâmihim, hasanati” sont indépendantes et rythmiquement non unies, et ceci à cause de la variété du mouvement du Prophète (P). En effet «la communication du Message» diffère du «détournement des traditions des polythésites», le premier étant un acte verbal, alors que le second est un acte cordial. Il en va de même pour les autres détails de la situationou de l’événement. Mais lorsque le sermon poursuit la relation de ce thème pour en aborder l’aspect militaire, il unifie les finales:

«Yuksir-ul-açnâma, wa yankuth-ul-hâma»

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parce que les deux contenus qu’expriment ces deux phrases ne sont pas séparés l’un de l’autre: d’une part, tous les deux sont des actions, et d’autre part, ces deux actios sont identiques: briser l’idole et briser son adorateur. De là, les finales rimées.,

Enfin il ne faut pas oublier les traits semantiques liés aux outils d’analogie, d’oppositiion, de symétrie, de répétition ou de consécution. Dans le domaine de la consécution par exemple, nous avons cette série:

«“Muthqat-ach-châribi, wa nuhzat-at-tâmi‘i, wa qubsat-al-‘ajlâni, wa mawti’-il-aqdâmi “

«bi-hammi-ri-jâli, thu’bân-il-‘arabi, maraddata ahl-il-kitâbi»

“Dhâriban thabajahum, âkhithan bi-akdhâmihim, Dâ ‘iyan ilâ sabili rabbihi…»

Et dans le domaine de l’opposition :

-«mon père à moi, à l’exclusion de vos femmes;

le frère de mon cousin, à l’exclusion de vos hommes»,
-«chque fois qu’ils allument un feu, Allah l’éteint»;
-«appelant au chemin de son Seigneur par la sagesse et la bonne parole(7)/ il brise leurs idoles(8)» etc.
Bref, ces différentes formes de fomulation, ont en soi leur propre esthétique d’une part, et d’autre part, leur esthétique architecturale rendue par la cohésion entre les différents éléments du sermon. En outre cette esthétique progresse ou se développe lorsque nous suivons le texte par le plus important tournant vers lequel le sermon se dirige sur le plan de la structure architecturale et sur le plan de la signification qu’elle vise. Ce tourant, comme nous l’avons signalé au passage antérieurement, est le lien que que la sainte Fatima a établi entre le jihad de son père, et son recours à Ali (p) à cet effet, lorsqu’elle a dit que «chaque fois que les polythéistes ouvrent leur bouche»(9), il «lance son frèredans la bouche du serpent»(10), et par ce lien qu’elle établitentre les deux personnalités, elle les unifie (surtout qu’elle a uni l’expression «le frère» qui participe maintenant au jihad –l’Imam Ali (p)-l’autre «frère», le Prophète (P), par l’expression «le frère de mon cousin à l’exclusion de vos hommes».
Naturellement, lorsque la sainte Fatima a employé dans une précédente partie, l’expression «le frère de son cousin», elle s’agissait d’établir le lien de parenté, alors que dans la présente partie, elle a réintroduit son «frère», parce qu’elle aborde ici son jihad, et le «testament» avec tout ce que celui-ci évoque par des associations mentales entre «le testament» et «et le lien de fraternité», comme c’est le cas entre «la prophétiede Moise (p) et le testament de Hâroun (p)» ce qui présente une analogie, à cette différence près que le Phophète Mohammad(P) n’a pas manqué de préciser «sauf qu’il n’il n’y a pas de prophète après moi».
Bref, par cette unification des deux «frères», le sermon entre au cœur de l’idée visée, en décrivant comme suit le rôle de l’Imam Ali (p) sur la scène des événements:
-«il a lancé son frère dansses flammes
-Lequel ne retourne (du comabt) jusqu’à ce qu’il écrase de son pied le nez de l’ennmi,
-Et en étein les flammes avec son épéé
-Fusionné dans l’Essence d’Allah
-Épuisé pour la cause d’Allah»
Cette séquence consacrée à l’ébauche de la personnalité de l’Imam Ali (p), (alors que les séquences précédentes se chargeaient de dresser le portrait de la personnalité du Prophète (P)) a évidemment son lien artistique avec l’armature du sermon, non seulement du fait qu’elle lie les deux personnalités (le Prophète et l’héritier présomptif /waçiyy), mais aussi tous les autres axes du sermon, comme nous allons le voir. En effer, celui-ci va établir de nouveau un rapport enre le jihad de l’Imam Ali (p) et les autres traits de la société préislamique qu’il avait dessinés avant, lorsqu’il avait lié le jihad du Prophète (P) à ladite société. Ce procédé se révèle comme l’une des formes de l’art la plus subtile, puisqu’il conduit l’esprit à associer mentalement les deux personnalités (le Prophète et l’héritier) etles unifie, par l’analogie de leur jihad contre leur société commune.
Suivons donc la structure architecturale de cette partie du sermon, en plus de ses traits sémantiques, métaphoriques, rythmiques etc…
La première chose que que nous rencontrons dans cette nouvelle séquence est l’élément imagé dans la première unité d’images, à savoir l’image métaphorique ou symbolique qui lie entre la personnalité du Prophète (P), le jihad et la personnalité de l’Imam Ali (p): «il a lancé son frère aux flammes de la guerre / qathafa akhâhu fîlahawâtihâ». Que révèle donc cette image remarquable?
Si le trerme arabe équivoque ou plutôt polysémique «lahawât» est pris au sens d’appareil buccal, dans ce cas la référence aux guerres connote que c’est l’Imam Ali (p) qui en a le dernier mot dans celles-ci, et c’est ce que tous les historiens sont unanimes pouraffirmer qu’il était le héro des batailles du Prophètes, qu’il n’a jamais affronté quelqu’un sans l’avoir abattu. Il suffit d’ailleurs de savoir que ses ennemis le détestent parce qu’il a anéanti leurs loups (guerriers). En outre le contexte dans lequel cette image apparaît nous aide à parvenir à cette conclusion, puisque le texte dit, comme nous l’avons vu:
-«Il ne s’en retourne jusqu’à ce qu’il écarse ses ailes avec le creux de ses pieds / falâ yankafi’ hattâ yata’ janâhahâ bi-akhmuçihi»
-«et qu’il en éteigne les flammes avec son épée / wa yakhmudu lahîbahâ bi-sayfihi»
Si c’est lui qui a le dernier mot pour conclure la guerre, l’image qui indique que c’est lui qui en éteint les flammes se conforme à cette conlusion (de la guerre); de même lorsqu’il en écrase les ailes (des polythéistes) sous le creux de ses pieds, cette image s’assortit avec le reste.
Ici, d’aucuns pourraient s’interroger sur la signification de cettedernière image :
«Il ne s’en retourne jusqu’à ce qu’il écarse ses ailes avec le creux de ses pieds/ falâ yankafi’ hattâ yata’ janâhahâ bi-akhmuçihi»
Il est possible que cette métaphore soit une “intertextualité”(11) ou un emprunt à des textes que les linguistes utilisent, ou bien l’insertion conceptuelle d’un proverbe connu, car en effet, on retrouve souvent dans beaucoup de textes, différentes utilisations de cette image (comme “frapper sur l’oreille / al-dharb ‘alâ-çimâkh”) pour symboliser le sommeil ou empêcher l’audition, ou tout comme, c’est le cas dans ce sermon pour représenter l’écrasement sous/par le pied –al-wat’ bi-l-akhmaç. Toutes ses utilisations de ladite image dénotent en tout cas la réalisation de la victoire dans la bataille grâce à l’héroïsme excedptionnel de l’Imam Ali (p), et ceci s’harmonise parfaitement avec ce qui précède immédiatement cette image, à savoir le verset corfanique le Fatima al-Zahra cite :
“Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint”(12), c’est-à-dire que son héroïsme qu’Allah a comparé aux “Deux Poids” (al-thaqalayn) éteint le feu de la guerre et conclut celle-ci à l’avantage des Musulmans, cet héroïsme étant puisé dans la Puissance du Tout-Puissant, puisqu’il est celui qui s’anéantit dans l’Essenced d’Allah : “S’éreintant pour la cause d’Allah”(13)
Dès que l’ébauche ou la description de l’héroïsme corporel se termine, nous nous trouvons face à la présentation de l’héroïsme spirituel dans les images suivantes :«makdûran fî thât-illâhi…../épuisépour la cause d’Allah…etc ». Cette longue série d’images dont les unes sont plongées dans l’indirect, les autres s’appyuant sur le direct, tel que «nâçihan/ bon conseiller, mujiddan/ sérieux, kâdihan/travaillant dur, qarîban min rasûl-illâhietc…/ proche du Messager d’Allah etc..»incarne une formulation sémantique, importante pour l’équilibre des deux aspects: physique et psychologique, matériel et cultuel.
A vrai dire, lesdites images préparent le terrain pour la mise en scène de la nouvelle situation (qui se répète aussi), c’est-à-dire dessiner de nouveau un environnement dans lequel les gens vivaient-puisuqe le sermon avait décrit le milieu préislamique déviè dans deux endoits différents ou dans deux contextes particuliers que nous avons déjà expliqués, alors que maintenant c’est dans un troisième contexte que ce milieu est présenté, un milieu hypocrite différent des deux autres aspects dudit milieu, à savoir la situation liée à la participation de l’Imam Ali (p) à la confrontation avec la déviation de l’ennemi. Ainsi, la répétition revêt donc une signification artistique d’une part, et elle intervient dans des contextes différents, d’autre part, car «la répétition» en tant qu’élément artistique se justifie soit lorsque l’idée visée requiert qu’elle soit confirmée, soit parce la différence dans les contextes l’exigent, comme nous venons de le voir.

La voilà (la sainte Zahra) donc en train de dessiner les traits de l’environnement islamique pendant les années de lutte contre les poythéistes, c’est dire qu’elle dresse le portrait des attitudes de ses auditeurs face au jihad du Prophète (P) et de l’héritier présomptif, en dénonçant ceux qui étaient réunies face à elle, lesquels pendant que l’Imam Ali (p) était «épuisé pour la cause d’Allah», «proche du Messager d’Allah», «livrant combats aux déviationnistes», se trouvaiuent:

«dans une vie d’aisance/ fî rafâhiyyatin min-al‘ aychi»

«tranquilles/ wâdi‘ûn»

«en distraction/ fâkihûn»

«en sécurité/ âminûn» etc

Non seulement cela, mais ils s’attendent à des mauvaises nouvelles (pour les Musulmans), et fuyaient les combats !!! Quoi encore ? Après le décès du Prophète (P), ils ont retourné leurs vestes et:

«Dhaharat fîkum hasîkat-un-nifâqi86(14)(la rancune de l’hypocrisie fit surface en vous) ou(Apparaît en vous alors l’hostilité de l’hypocrisie)

Wa samala jalbâb-ud-dîni(15)

Et celui qui retenait sa haine parmi les faux a enfin parléWa nataqa kâdhim-ul-ghâwîni(16)

Et est apparu ostensiblement le plus insignifiant des serviles

Wa nabagha khâmil-ul-aqallîna(17)

Et le dignitaire des pervers a grondé

Wa hadara fanîq-ul-mubtilîn(18)

Ici -avant de suivre la continuité de la description de la situation-il convient de nous arrêter à l’architecture du texte dans la partie dont nous traitons maintenant. Notons que d’une part cette partie met en scène deux milieux ou environnements 1-le milieu d’avant le décès du Prophète (P), 2-le milieu d’après son décès, et d’autre part, elle a dessiné deux traits: 1-l’ébauche des deux milieux en question, 2-La «répétition» des caractéristiques du Livre d’Allah –puisque la sainte Fatima a indiqué, au début de la troisième partie du sermon, (après la préambule et les Deux Attestations de Foi, c’est-à-dire lorsqu’elle a abordé le sujet central) qu’Allah leur a confié Son Livre qu’elle a décrit comme étant «la lueur éclatante, la lumière brillante, la clairvoyance évidente, les arrière-fonds devoilés etc …», alors que maintenant, dans le nouveau contexte elle dessine les traits caractéristiques du Coran aussi, mais en précisant que ses auditeurs l’ont laissé derrière leurs dos, (comme nous allons l’expliquer tout à l’heure), ce qui montre que l’architecture artistique de cette partie du sermon et son lien avec ce qui le précède et ce qui lui succède, est d’une esthétique et d’une sloidité évidentes.

À Suivre …

Notes :

1- Sourate le Repentir (al-Tawbah): 128 /9

2-Cf sourate al-Nahl: 16 /125:“Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieuxcelui qui s’égare de Son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés.»

3-Sourate al-Anfâl: 8 / 26

4-Sourate al-Mâ’idah (La Table Servie): 5 /64.

5-“Et rappelez-vous quand vous étiez peu nombreux, opprimés sur terre, craignantde vous faire enlever par des gens.Il vous donna asile, vous renforça se Son secours et vous attribua de bonnes choses afin que vous soyez reconnaissants”(al-Anfâl, le butin 8/26)

وَاذْكُرُوا إِذْ أَنْتُمْ قَلِیلٌ مُسْتَضْعَفُونَ فِي الأَرْضِ تَخَافُونَ أَنْ یَتَخَطَّفَكُمْ النَّاسُ فَآوَاكُمْ وَأَیَّدَكُمْ بِنَصْرِهِ وَرَزَقَكُمْ مِنْ الطَّیِّبَاتِ لَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ(26 ) (الانفال 8)

6-Finale :Syllabe ou éléments en dernière position dans un mot ou une phrase.

7-Dâ‘iyan ilâ sabîli rabbihi bi-l-hikmati wa-l-maw‘idhat-il-hasanati
8-yuksir-ul-açnâma
9-Ou «chauqe fois que le serpent des polythétistes ouvre sa bouche».
10-«Dans les flammes de la guerre»
11-Intertextualité : Ensemble des relations existant entre un texte (notamment littéraire) et un ouplusieurs autres avec lesquels le lecteur établit des rapprochements. Intertextualité entre les fables de LaFontaine et celles d’Ésope. —Adj.INTERTEXTUEL, ELLE. (Le Petit Robert).
12-Cf sourate al-Mâ’idah(La Tabler servie) 5/ 64:«64. Et les Juifs disent: La main d’Allah est fermée! Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l’avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes: Il distribue Ses dons comme Il veut. Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l’inimité et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint. Et ils s’efforcentde semer le désordre sur la terre, alors qu’Allah n’aime pas les semeurs de désordre.»ُ اللَّ ھِ مَغْلُولَةٌ غُلَّ تْ أَیْدِیھِمْ وَلُعِنُوا بِمَا قَالُوا بَلْ یَدَاهُ مَبْسُوطَتَانِ یُنفِقُوَقَالَتْ الْیَھُودُ یَد كَیْفَ یَشَاءُ وَلَیَزِیدَنَّ كَثِیرًا مِنْھُمْ مَا أُنزِلَ إِلَیْكَ مِنْ رَبِّ كَ طُغْیَانًا وَكُفْرًا وَأَلْقَیْنَا بَیْنَھُمْ الْعَدَاوَةَ وَالْبَغْضَاءَ إِلَى یَوْمِ الْقِیَامَةِكُلَّ مَا أَوْقَدُوا نَارًا لِلْحَرْبِ أَطْفَأَھَا اللَّ ھُوَیَسْعَوْنَ فِي الأَرْضِ فَسَادًا وَاللَّ ھُ لاَ یُحِبُّ الْمُفْسِدِینَ)(64)سورة المائدة 5/64
13-مَكْدُوداً في ذاتِ اللّهِ،
14-ظَھَرَ فیكُمْ حَسیكَةُالنِّ فاقِ

15-وَسَمَلَ جِلبْابُ الدّينِ،

16-وَنَطَقَ كاظِمُ الْغاوِي

17-وَنَبَغَ خامِلُ الأَقَلِّینَ

18-فَنیقُ المبطلینوھدَر

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