La vénérée Zaynab (a.s.) comme un exemple à suivre dans la science, le savoir et la foi

by Reza
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SHAFAQNA – Donc, pour suivre la vénérée Zynab( bénie soit-elle), il faut se familiariser, en premier lieu, avec ses traits saillants. Ici, nous vous en citons, quelques-uns.

Le premier trait saillant qui caractérise la personnalité de la vénérée Zaynab, que la paix de Dieu soit sur elle, est sa foi. La vénérée Zaynab était au sommet de la foi. La preuve en est son endurance et sa résistance face aux grandes difficultés, à Karbala. Face à ces souffrances et difficultés, elle résista comme une montagne et ne se laissa jamais ébranler par ces problèmes. Même dans les moments les plus difficiles, causés par les souffrances de Karbala, elle n’ignora même pas un seul instant le rappel de Dieu, à tel point dans la nuit suivant l’événement tragique de Karbala, elle accomplit, assise, (elle n’avait plus la force de rester debout), la prière de minuit, un acte de dévotion recommandé.

La science et le savoir de la vénérée Zaynab( bénie soit-elle)

La vénérée Zaynab, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur elle, avait une abondance de science et de savoir. Elle apprit la science et le savoir dans le giron de la famille de la révélation, à savoir l’Imam Ali, Fatima, Hassan et Hassan (bénis soient-ils).

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Elle avait une maitrise parfaite de la science coranique. Elle organisait des cours d’exégèse du coran pour les femmes.[1] Elle avait, également, une maitrise des sciences religieuses, en ce qui concerne la Sunna (la tradition), les Hadiths et le Kalam.

La propagation du mouvement de l’Imam Hussein, et la dénonciation de Yazid et ses partisans n’étaient pas possibles, si il n’y aurait pas la vénérée Zaynab, qui ayant une connaissance parfaite de la philosophie du soulèvement de l’Imam Hussein (béni soit-il),  déploya un maximum d’efforts pour le propager. L’un de ceux qui avait assisté à son discours, dit :

«  J’étais témoin que Zynab, fille du vénéré Imam Ali (béni soit-il), prononçait, avec une pudeur maximale et elle parlait avec une telle éloquence qu’on avait l’impression que c’est la parole d’Ali (béni soit-il), qui découlait de sa bouche ».[2]

De toute évidence, son  auguste père, le vénéré Imam Ali figurait à la tête des savants les plus éloquents et les plus orateurs. La comparaison faite entre elle et son père témoigne de la grande personnalité de la vénérée Zaynab.

La vision politique approfondie vis-à-vis des questions de la société

La juste conception et interprétation de la société et de ses questions d’actualité ainsi que la propagation de la religion et l’invitation à suivre la vérité comptaient parmi d’autres traits saints qui caractérisaient la personnalité de la grande dame de Karbala.

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Lorsque Ibn Zyad a dit « Gloire à Dieu qui vous a délaissés, qui vous a tués et qui a stigmatisé, en le démasquant, votre mensonge », la vénérée Zaynab( bénie soit-elle) lui  répondit avec beaucoup de force et de vigueur:

«Gloire  à Dieu qui nous a honorés par Son Prophète Mohammad ( que Dieu le bénisse, lui et les siens) et qui a éloigné de nous la souillure. Il ne fait découvrir que le débauché et ne dément que le menteur. Et ce n’est guère notre cas, mais celui d’un autre».

Et comment considères-tu ce que Dieu a fait des tiens? dit Ibn Ziyad. Et la vénérée Zaynab lui répondit :

« Je n’ai vu que la beauté.  Dieu avait décidé qu’ils meurent, et ils se sont donc dirigés vers leurs demeures. Dieu te confrontera avec eux, et là chacun de vous Lui présentera ses arguments, dont IL sera l’arbitre».[3]

Cette réplique et ces propos de la vénérée Zaynab témoignent de sa grande personnalité ainsi que de sa grande capacité en matière de débat et de discussion.

Mouvement du vénéré Imam Hussein

Avoir une parfaite connaissance des objectifs et des programmes du mouvement du vénéré Imam Hussein (béni soit-il).

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La vénérée Zaynab avait une parfaite connaissance des objectifs et des programmes du mouvement de l’Imam Hussein (béni soit-il), ainsi que de la valeur et de la place de ce mouvement.

Elle savait que ce mouvement modifiera, bientôt, l’histoire et mettra un terme au califat des Omeyades. Elle savait que ce bas-monde et l’autre monde appartiendront, finalement, aux croyants, aux justes. C’est le point auquel fait, clairement, allusion, la vénérée Zaynab, lors de son discours devant Yazid :

« Déploie donc tes fourberies et tous tes efforts. Par Dieu, tu n’arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n’anéantiras pas notre Révélation. Tu n’atteindras jamais notre rang et tu n’arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, Tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées qui tu rassembles seront dispersées. Que la malédiction de Dieu soit sur les injustes. Gloire à Dieu qui a donné au premier d’entre nous le bonheur et au dernier parmi nous le martyre et la miséricorde ».[4]

L’obéissance et la soumission à son Imam

La vénérée Zaynab( bénie soit-elle), décida de se mettre aux côtés du vénéré Imam Hussein(béni soit-il), dans son soulèvement contre l’oppression et la tyrannie de Yazid, et alors qu’était une femme mariée et avait des enfants.

La vénérée Zaynab prit cette décision parce qu’elle considérait comme un devoir le fait d’obéir à l’Imam et de lui apporter l’assistance. Elle eut, bien sûr, l’autorisation de son époux pour assumer une cette lourde responsabilité. Cela montre que la vénérée Zaynab n’eut aucune hésitation ni doute pour accomplir son devoir, et elle ne chercha aucune excuse ni prétexte pour se dérober à cette responsabilité.

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Au contraire, elle se joignit, avec certitude à son frère ; parce qu’elle était bien consciente que le soulèvement contre l’oppression et la tyrannie ainsi que la recommandation du bien et l’interdiction du mal étaient une obligation religieuse à accomplir.

Outre ce sens de responsabilité et l’accompagnement du principe des martyrs dans son mouvement, la vénérée Zaynab offrit deux de ses fils, qui furent tombés en martyrs en compagnie du vénéré Imam Hussein (béni soit-il).[5]

L’endurance et la patience

La vénérée Zaynab fit preuve d’une immense et indescriptible endurance face aux souffrances et difficultés et à tel point qu’elle devint le modèle parfait des endurants, dans l’histoire, et là où l’on parle de l’endurance et de la résistance, c’est le nom de la vénérée Zanyab qui vient à l’esprit comme un exemple à suivre par les endurants.

L’humiliation des tyrans et des oppresseurs, la défense vaillante et les efforts inlassables pour la continuité de l’Imamat et la préservation de la vie de l’Imam Sajjad (béni soit-il), dans ces occasions où il étai exposé aux dangers, la propagation du soulèvement d’Achoura, et la consolidation  de ses fondements et de ses valeurs, comptaient parmi d’autres caractéristiques de cette vaillante et courageuse femme de Karbala.

Dr. Aisha Abd al-Rahman (Bint al-Shati), décrit, dans son livre, l’héroïne de Karbala, d’une très belle manière :

«  Zaynab( béni soit-elle),  est le miroir complet d’une femme courageuse qui accomplit un exploit, dans les moments très difficiles et critiques. On lui donna le titre de  la femme vaillante de Karbala ; car elle fut la première dame à compatir, dans les moments difficiles, avec les orphelins et les captifs, et à se présenter au chevet des agonisants. Elle se révolta pour venger le sang des martyrs dont les cadavres nus restèrent à Karbala. Elle ne laissa pas que les sangs versés, injustement, soient bafoués. En dépit de sa courte vie après l’événement d’Achoura (un an et demi), elle sut enflammer le chagrin et le deuil de cet événement tragique dans le cœur des Chiites et cette flamme ne s’éteindra pas jusqu’à à la fin du monde. Dans cette courte période, cette grande dame sut changer le cours de l’histoire et rendre amer le goût de la victoire provisoire et apparente, à Ibn Zyad, à Yazir et aux Bani Omeyades et ce à tel point que cela stigmatisa et discrédita, le gouvernement omeyade ».[6]

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In incombe, aux jeunes musulmans, mais aussi, à  tous ceux qui sont épris de liberté ; de prendre la vénérée Zaynab, comme un modèle à suivre dans tous les domaines, que ce soit sur le plan individuel que social ; car ; premièrement, ils se conduiront, eux-mêmes, sur le chemin de la félicité et du bonheur et deuxièmement ;  ils s’attèleront, à leurs devoirs et responsabilités pour revitaliser et appliquer les valeurs au sein de la société.

Bref, la vénérée Zaybab, fille du vénéré Imam Ali, que la paix et la bénédiction soient sur eux, a bénéficie de la lumière de la connaissance et de la foi de la famille prophétique ; il est, donc, du devoir des jeunes de profiter de cette lumière pour parcourir le chemin du salut et de la perfection.


Référence

[1] La Revue “ Didar-e Ashena, Seyyed Nejad, Seyyed Sadiq, n°25.
[2]Ibn Nama al-Hilli, Muthir al-Ahzan, p.86, Qom, L’école de l’Imam al-Mahdi( que Dieu hâte sa venue), 1406 de l’hégire lunaire.  
[3] Allamah Majlissi, Bihâr al-Anwar, t.45, pp.376-377, Beyrouth, l’Institut Al-Wafa, 1404 de l’hégire lunaire.
[4] Idem, p.135.
[5] Amin, Seyyed Mohsen, ‘Ayan al-Shi’ah, t.7, p.137, Beyrouth, Dar al- Taarof lel Matbuat.
[6] Aisha Abd al-Rahman(Bint al-Shati), La Dame Zaynab, pp.9-10, 157-158.

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