IRNA: Israël a mis en place une loi anti-UNRWA pour mettre en péril le droit au retour de 6 millions de réfugiés palestiniens

by reza maroofi
réfugiés palestiniens

SHAFAQNA- La Knesset a adopté des lois contre l’agence onusienne UNRWA. Israël a interdit les financements de cette organisation de défense des réfugiés palestiniens. Quel complot Tel Aviv pourrait-elle imaginer contre ce symbole de Nakba?

Les accusations ont débuté par une fausse information sur l’implication de certains membres de l’UNRWA dans l’opération du 7 octobre 2023 du Hamas. Les directeurs de cette agence ont catégoriquement rejeté les diffamations provenant des médias sionistes. Les États occidentaux n’ont pas réussi à convaincre, sous la pression des lobbies sionistes, d’arrêter les financements de cette structure humanitaire vitale pour les millions de réfugiés palestiniens en Palestine occupée, en Jordanie et en Syrie.

Deux projets de loi ont été adoptés par la Knesset, l’un interdisant à l’UNRWA toute activité en Israël et l’autre interdisant aux responsables israéliens tout contact avec l’UNRWA, ce qui rejette le traité de 1967 autorisant l’UNRWA à fournir des services aux réfugiés palestiniens, dans les zones sous contrôle israélien.

Quel plan peut être envisagé par Israël contre l’UNRWA ?

L’UNRWA a été établi par l’Assemblée générale des Nations Unies le 8 décembre 1949, dans le but de soutenir les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Son origine remonte à la première guerre menée par Israël contre les musulmans et les chrétiens de la Palestine en 1948. Il était prévu que ce fonds coordonne les opérations d’aide de courte durée en faveur des réfugiés de Palestine. Le nombre de réfugiés enregistrés pendant cette guerre d’occupation (Nakba) en 1948 est encore sujet à controverse à l’heure actuelle. Les chiffres oscillent entre 700.000 et plus de 950.000 réfugiés. Actuellement, l’UNRWA parle d’environ 750.000 réfugiés de Palestine en 1950.

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Il y a eu une augmentation du nombre de réfugiés enregistrés, passant de 750.000 à 5,6 millions aujourd’hui, auxquels s’ajoutent 620.000 autres bénéficiaires. L’UNRWA emploie plus de 27.000 personnes et dispose d’un budget total de 1,4 milliard de dollars. L’UNRWA gère 709 écoles et 141 établissements de santé. Ces chiffres, qui sont visibles dans tous les documents officiels de l’ONU, sont déjà une preuve flagrante de l’occupation illégale de la Palestine par Israël.

En effet, l’UNRWA représente le droit au retour des réfugiés palestiniens. C’est pourquoi Tel Aviv hait cette agence onusienne.

La résolution 194 a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 11 décembre 1948, un an avant la création de l’UNRWA, à l’article 11, elle a l’intention de permettre aux réfugiés qui le souhaitent de rentrer chez eux le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins. D’après le site de l’ONU, cette résolution a été réaffirmée à maintes reprises, y compris par le Conseil de sécurité. Le droit au retour est également inscrit dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 (Pacte II, art. 12, par. 4), une fois de plus, sous la forme d’un droit individuel.

Il est stipulé que personne ne peut être privé arbitrairement du droit d’entrer dans son propre pays. La compréhension et la mise en œuvre du « droit au retour » prévu par la résolution 194 dans le contexte du Proche-Orient peuvent être interprétées de différentes manières. L’UNRWA est perçue par de nombreux réfugiés palestiniens comme le garant de leur droit au retour.

Les rêves d’occupation du régime sioniste se dissipent avec le retour de plus de 6 millions de Palestiniens dans leur terre historique

Le président de l’Assemblée générale de l’ONU a été informé de cela par le commissaire général de l’UNRWA dans sa lettre du 22 février: « Les appels du gouvernement israélien aujourd’hui pour la fermeture de l’UNRWA ne portent pas sur la neutralité de l’agence, mais sur l’élimination du rôle de l’UNRWA dans la protection des droits des réfugiés palestiniens et en tant que témoin de leur sort continu ».

Source: Irna

www.shafaqna.com

 

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