SHAFAQNA– Le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, Michael Fakhri, a dénoncé la ‘campagne de famine’ menée par Israël contre les Palestiniens pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.
Selon un rapport publié cette semaine, Fakhri a indiqué que l’entité sioniste avait commencé à bloquer l’approvisionnement en nourriture, en eau, en carburant et en autres fournitures essentielles seulement deux jours après le début des hostilités le 7 octobre 2023. Il a fait remarquer qu’en décembre, 80 % des Palestiniens de Gaza étaient confrontés à la famine ou à une faim catastrophique, une situation sans précédent dans l’histoire de l’après-guerre.
Destruction du système alimentaire
Fakhri a aussi mentionné qu’il avait été informé de manière directe de la destruction du système alimentaire à Gaza, incluant les terres agricoles et les ressources de pêche. Cette destruction a été reconnue par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Il a affirmé que l’occupation utilisait l’aide humanitaire comme une « arme politique et militaire » pour porter préjudice au peuple palestinien. Ces déclarations ont été communiquées dans un rapport à l’Assemblée générale de l’ONU.
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3500 enfants Palestiniens risquent de mourir de faim
La malnutrition et le manque de soins ont causé la mort d’une petite fille palestinienne dans la bande de Gaza, touchée par la guerre depuis le 7 octobre 2023. D’après l’agence de presse palestinienne, WAFA, la mort de Yakinal-Estal a atteint 37 personnes, dont des enfants ont perdu la vie à Gaza à cause de la malnutrition.
Le 3 juin, le bureau des médias de Gaza a déclaré que 3500 enfants risquaient de mourir de faim en raison des restrictions et des attaques sionistes qui violent les lois internationales. En outre, le 17 juin, il a été rapporté que l’entité sioniste utilisait délibérément la question de l’aide humanitaire comme un moyen de pression politique contre les civils.
Une agression menée par l’armée sioniste depuis le 7 octobre 2023 a provoqué la mort de 40.939 personnes et blessé 94.616 autres, causant des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent.
Source: Iqna