SHAFAQNA– Le discours de l’extrême droite en Espagne devient de plus en plus hostile envers les musulmans, allant même jusqu’à préconiser leur expulsion.
Ce mouvement utilise des références historiques, en particulier la Reconquista et la chute d’Al-Andalus, pour appuyer ses positions. D’après Sergio Gracia, le président du think tank d’extrême droite CINVED, ce courant politique fait souvent référence à des personnalités comme Don Pelayo ou El Cid, ainsi qu’à des batailles emblématiques telles que celles de Covadonga, Alarcos ou Tolosa, pour défendre l’idée d’une restauration de l’identité espagnole chrétienne.
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Hacer Nación s’appuie sur ces références pour promouvoir son agenda politique, tout comme d’autres partis. Il est courant que les discours sur les réseaux sociaux qualifient les musulmans de migrants envahisseurs et dénoncent une supposée islamisation de l’Espagne, en évoquant l’augmentation du nombre de mosquées.
Sergio Macián et Rocío de Meer, des personnalités politiques, partagent ces idées, créant ainsi un climat de scepticisme. De nombreuses organisations sont préoccupées par cette rhétorique, car elle représente une menace pour la coexistence et un risque de radicalisation politique. Les débats sur la montée de l’intolérance en Espagne sont alimentés par l’utilisation de l’histoire pour justifier l’exclusion d’une communauté.
Source: Iqna