IQNA: Doaa Elghobashy insiste sur le respect des différentes cultures et religions

by reza maroofi
Doaa Elghobashy

SHAFAQNA– Elle ne comprend pas cette interdiction et a tenu à le faire savoir. Alors qu’elle est autorisée à jouer ses matchs en portant son hijab, la beach volleyeuse égyptienne Doaa Elghobashy a fait part de la disparité de traitement, avec les athlètes françaises qui, elles, ne peuvent pas prendre part aux Jeux dans cette tenue.

Elle a exprimé jeudi au journal suédois Expressen son désir de jouer avec mon hijab et d’être en bikini. “Tout est en règle, que l’on veuille être nue ou porter un hijab, il faut simplement respecter les différentes cultures et religions”.

Au tournoi olympique, Marwa Abdelhady et sa coéquipière égyptienne portent des leggings en leggings, des manches longues et un foulard hijab. Elles ont fait face à l’indécision jeudi contre les Espagnoles Liliana Fernández Steiner et Paula Soria Gutiérrez, toutes deux en bikini. Je ne vous demande pas de porter un hijab, ni de me demander de porter un bikini. Personne ne devrait me contraindre à choisir ma tenue. C’est un pays libre, chacun devrait être libre de faire ce qu’il veut, a poursuivi Elghobashy, en faisant référence à la restriction imposée par la France à ses athlètes.

En vertu du principe de laïcité, le pays hôte a interdit à ses athlètes, y compris les siens, de porter le hijab et le voile lors des Jeux olympiques de Paris. Cela concerne notamment le football et le basket, le volley et la boxe et qui a largement été critiquée.

À lire aussi: IQNA: Doaa Elghobashy affirme que le hijab fait partie intégrante de son être

Pas de règlement international

Amnesty International s’en était spécialement indignée et avait même adressé une lettre au CIO pour lui demander d’intervenir. Les interdictions imposées par les autorités sportives françaises sont discriminatoires et empêchent les athlètes musulmanes qui optent pour le hijab de revendiquer leur droit humain à pratiquer le sport sans aucune forme de discrimination. Selon l’ONG, elles vont aussi à l’encontre des exigences en matière de droits de l’homme pour les pays hôtes et du cadre stratégique du CIO en matière de droits de l’homme, tout en étant en contradiction avec les principes fondamentaux de l’Olympisme.

La semaine dernière, Sounkamba Sylla, la sprinteuse française, a été interdite de participer à la cérémonie d’ouverture en raison de son voile, avant qu’une solution temporaire ne soit trouvée pour lui permettre de porter une casquette.

Depuis que la discipline a été ajoutée aux sports olympiques en 1996 à Atlanta, les beach volleyeuses sont habituellement en bikini, mais la fédération internationale de beach volley a modifié sa politique en ce qui concerne les tenues en marge des Jeux de Londres en 2012, autorisant les femmes à évoluer en shorts et manches longues.

Source: Iqna

www.shafaqna.com

You may also like

Leave a Comment

This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.