SHAFAQNA – Hazrat Khadija (sa) alors que tous les hommes de la tribu voulaient l’épouser, ne s’est pas laissée emporter par ses émotions et a pris une sage décision.
Khadija (sa) a défendu le Prophète (p) surtout pendant les dix années à La Mecque et pendant les périodes difficiles.
Les voyageurs qui sont allés à La Mecque, ont mentionné dans leurs rapports historiques que « Dar al-Sidat al-Nabi » (la maison de l’épouse du Prophète) se trouvait dans cette ville. En 1344, les wahhabites, s’en sont pris à l’histoire et aux vestiges historiques, et ont détruit cette maison.
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Khadija a sacrifié toute sa vie pour l’Islam et les musulmans lui doivent leur Islam. Nous sommes encore en retard dans le respect que nous lui devons et devrions faire davantage pour présenter sa vie. Dans chaque ville, des instituts, des mosquées et des centres portant le nom de Khadija, devraient être créés.
Khadija est la seule épouse qui a vécu avec le prophète pendant plusieurs années. Elle est la première femme qui a cru au Prophète (p), n’a jamais suivi les croyances erronées de son époque, et a prédit l’arrivée d’un prophète dans la personne de Muhammad (p). Khadija (sa) fut la première à prier avec le Prophète (p) et à croire en lui. Pour cette raison, lorsque le Prophète (p) entra dans La Mecque, il s’installa près de la tombe de Khadija et aucune de ses épouses n’a jamais pris la place de Khadija. Le Prophète (p) n’a jamais pris d’esclave ou d’épouse pendant la période de vie commune avec Khadija.
Aujourd’hui, les conflits familiaux et les divorces se sont multipliés parce que nous n’avons pas de bons critères pour le mariage. Le Coran dit que vous devez dépasser les autres dans la charité, en recherchant le pardon et la piété. Khadija était en avance dans la foi et la pureté. Elle n’est jamais tombée dans la culture de l’ignorance et l’immoralité, n’a pas été affectée par l’économie axée sur l’usure et la corruption, et s’est séparée de cette société.
Extrait d’un discours de Nasser Rafiei, professeur à l’université al-Mustafa (p) lors d’une séance de commentaire coranique.