Aung San Suu Kyi se trouve des points communs avec Viktor Orban

by egolabi

SHAFAQNA – Le Muslim Post : Lors d’un rare déplacement en Europe, la prix Nobel de la Paix, dont la réputation a été ternie par la crise rohingyav, a rencontré le chef du gouvernement hongrois accusé de mettre à mal l’Etat de droit dans son pays.

« L’immigration illégale » a été l’un des sujets abordés par les deux dirigeants, selon un communiqué mis en ligne sur le site du gouvernement hongrois. Aucune conférence de presse n’avait été organisée pour la visite à Budapest de Aung San Suu Kyi qui se trouvait la veille en déplacement officiel en République tchèque.

Aung San Suu Kyi et Viktor Orban « ont souligné que l’un des défis majeurs du moment pour leurs pays et leurs régions respectives -l’Asie du Sud-Est et l’Europe- est l’immigration », poursuit le communiqué.

Selon Budapest, les deux dirigeants « ont noté que les deux régions avaient vu émerger la question de la coexistence avec des populations musulmanes en pleine expansion ».

La Hongrie dit vouloir renforcer ses liens économiques et culturels avec la Birmanie, Viktor Orban insistant sur le fait que son pays « rejette les tentatives +d’exporter la démocratie+ ainsi que l’approche des bureaucrates de Bruxelles et d’ailleurs en Occident qui confondent des sujets sans aucun rapport, comme la coopération économique et les questions de politique intérieure ».

À lire aussi : Birmanie : Suu Kyi appelle à investir dans l’Etat Rakhine, théâtre de la crise des Rohingyas

Pourfendeur de l’immigration, Viktor Orban a multiplié ces dernières années les passes d’arme avec les instances de l’Union européenne et balaie les critiques l’accusant de saper la démocratie en Hongrie.

Ancienne opposante politique, qui a passé près de quinze ans en résidence surveillée sous la junte militaire, Aung San Suu Kyi a essuyé de vives critiques à l’étranger pour son silence face aux accusations de « génocide » de la minorité rohingya, une minorité musulmane apatride. Depuis 2017, plus de 740.000 Rohingyas ont fui la Birmanie face aux violences commises par les forces armées birmanes et des milices bouddhistes.

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