SHAFAQNA- Vendredi, le bureau de presse de Gaza a rapporté que 20000 bombes non explosées étaient toujours dans la zone. D’après l’ONU, le nettoyage des bombes non explosées et des mines terrestres laissées à Gaza après 2 ans de conflit pourrait prendre jusqu’à 10 ans.
D’après les sources palestiniennes, ces armes, qui sont interdites par le droit international, renferment des matières hautement explosives qui peuvent rester actives pendant de nombreuses années, ce qui en fait de véritables bombes à retardement. La sécurité publique est menacée et les efforts de reconstruction et de retour des habitants dans leurs foyers sont entravés par cette situation.
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Selon le bureau de presse gazaoui, jusqu’à présent, de nombreux incidents et explosions causés par ces restes de munitions ont été enregistrés, entraînant la mort et des blessures parmi les civils, en particulier les enfants. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) souligne l’importance de la gestion des débris, de la récupération des corps et du traitement de la contamination par les munitions explosives à Gaza pour garantir des déplacements de population sûrs et une augmentation de l’aide humanitaire, et la restauration des services essentiels.
D’après une analyse récente, le groupe sectoriel Protection a mis en évidence les niveaux élevés de contamination par les munitions explosives à Gaza. L’OCHA a détaillé dans son dernier rapport de situation que si l’environnement est favorable, il faudra environ 500 millions de dollars sur 10 ans pour les éliminer et qu’ils auront un impact critique sur les vies humaines.
Source: Irna
