SHAFAQNA – Saphir News | par Benjamin Andria : Des images satellite ont révélé que le gouvernement birman a rasé depuis la fin de l’année 2017 au bulldozer au moins 55 villages rohingyas dépeuplés dans le nord de l’Etat d’Arakan (Rakhine), déplore Human Rights Watch (HRW), informant que la plupart des villages faisaient partie des 362 qui ont complètement ou partiellement été détruits par des incendies depuis août 2017 lors de la dernière campagne de répression contre les Rohingyas.
« Nombre de ces villages ont été la scène d’atrocités contre les Rohingyas et devraient être préservés afin que les experts désignés par l’ONU puissent enquêter sur ces abus, évaluer de manière adéquate les éléments de preuve et contribuer à l’identification des responsables », estime Brad Adams, directeur de la division Asie de HRW.
« Le Conseil de sécurité des Nations Unies, diverses agences de l’ONU et les bailleurs de fonds internationaux devraient exiger la cessation immédiate de cette tentative d’effacer les traces de villages rohingyas détruits », indique l’ONG des droits humains. « Il s’agit de lieux de crimes qui devraient être préservés afin de pouvoir être examinés par la mission d’enquête de l’ONU, que le gouvernement birman devrait autoriser à accéder aux zones concernées. »
Lire aussi: Au Myanmar, l’histoire d’horreur du village de Gu Dar Pyin
mages satellite ont révélé que le gouvernement birman a rasé depuis la fin de l’année 2017 au bulldozer au moins 55 villages rohingyas dépeuplés dans le nord de l’Etat d’Arakan (Rakhine), déplore Human Rights Watch (HRW), informant que la plupart des villages faisaient partie des 362 qui ont complètement ou partiellement été détruits par des incendies depuis août 2017 lors de la dernière campagne de répression contre les Rohingyas.
« Nombre de ces villages ont été la scène d’atrocités contre les Rohingyas et devraient être préservés afin que les experts désignés par l’ONU puissent enquêter sur ces abus, évaluer de manière adéquate les éléments de preuve et contribuer à l’identification des responsables », estime Brad Adams, directeur de la division Asie de HRW.
« Le Conseil de sécurité des Nations Unies, diverses agences de l’ONU et les bailleurs de fonds internationaux devraient exiger la cessation immédiate de cette tentative d’effacer les traces de villages rohingyas détruits », indique l’ONG des droits humains. « Il s’agit de lieux de crimes qui devraient être préservés afin de pouvoir être examinés par la mission d’enquête de l’ONU, que le gouvernement birman devrait autoriser à accéder aux zones concernées. »