Si Dieu aime un serviteur, Il Se satisfait de peu de lui…

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SHAFAQNA – De la pondération dans les actes d’adoration !

Le père de Mohammed Mohammed Sâdeq Sadr se plaignait de son fils. Non pas parce qu’il ne s’occupait pas de lui, ou ne le respectait pas, ou manquait à ses devoirs à son égard, ou qu’il n’était pas assez affectueux avec lui, ou le négligeait mais à cause de ses nombreux actes d’adoration, de ses longues veillées passées en invocations, de ses pleurs durant la nuit, de ses jeûnes pendant toute l’année, jusqu’à épuisement. Il avait peur pour lui, pour sa santé.

Au point qu’il alla se plaindre auprès du grand savant, shahîd Mohammed Baqr Sadr. Il était un parent, un proche et l’un des professeurs les plus appréciés de Sayyed Mohammed Mohammed Sâdeq Sadr. Shahîd Sadr lui envoya une lettre lui demandant la pondération dans les actes d’adoration, citant ce que l’Imam al-Baqer(p) a dit à son fils, l’Imam as-Sâdeq(p) quand il le vit s’épuiser durant ses actes d’adoration « Ô Ja‘far, mon fils, si Dieu aime un serviteur, Il le fait entrer au Paradis et Se satisfait de peu de lui.(1)».

Sayyed Mohammed Mohammed Sâdeq Sadr lui répondit qu’il obéissait à son professeur, qu’il l’aimait beaucoup, qu’il ne voulait pas lui désobéir ni le contredire. Puis il ajouta qu’il était conscient que quoiqu’il fasse il ne ferait jamais assez pour remercier Dieu de tous les Bienfaits dont Il pourvoit ses serviteurs.

Il passa ainsi cinquante ans de sa vie, entièrement voués à Dieu, à l’étude de Sa Religion, aux actes d’adoration.

Cinquante ans à mener la lutte à l’intérieur de son âme, contre sa propre âme, et ses instigations, contre les insinuations du démon, pour la débarrasser de tout ce qui est autre que Dieu. Cinquante ans à la purifier, à la polir, à la modeler, à l’éduquer, à écouter et à appliquer les conseils de ses maîtres spirituels.

Et quand le devoir l’appela pour assumer les charges religieuses au sein de son pays, il ouvrit grande la porte de sa maison, de son cœur à tous ceux qui voulaient le voir, écouter ses enseignements sur la Religion de Mohammed(s). Il donna des cours sans relâche, dans les haouzahs (écoles religieuses), dans les mosquées.

Il s’adressait à tout le monde, à toutes les catégories de la population, toutes confessions, ethnies, tribus, tous rangs sociaux confondus. Il n’hésitait pas à se déplacer dans les contrées les plus éloignées pour rendre visite aux gens, leur parler de l’Islam, faire renaître la foi dans leurs cœurs, au péril de sa vie, jusqu’au jour où Saddam Hussein le fit assassiner.

(Témoignage recueilli sur place)

(1)Bihâr, vol.47 p50  H80

Source : lumieres-spirituelles.net

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